Pourtant, mi-juillet 1962, des représailles terribles commencent contre les harkis : traques, arrestations, tortures, assassinats frappent ceux que l’on accuse d’avoir trahi.
Conscients du danger et de l’urgence de la situation, des militaires français organisent des rapatriements clandestins vers la métropole, transferts qui seront rapidement interdits par les autorités françaises. Quand des mesures officielles sont enfin prises par la France pour permettre aux harkis de quitter l’Algérie, elles se révèlent insuffisantes et trop tardives. Les victimes des exactions se comptent par milliers : 30 000 ? Peut-être le double.