Ainsi, vains étaient tous les sacrifices et toutes les privations ; c’est en vain que l’on avait souffert de la faim et de la soif durant d’interminables mois, vaines les heures pendant lesquelles, serrés par l’angoisse de la mort, nous accomplissions néanmoins notre devoir ; inutile, le trépas de deux millions d’hommes qui trouvèrent la mort.