HORS D'ATTENTE
Il fallait que le chemin …
Il fallait que le chemin s'arrête
Et cette plaie
Pour partir
Pour ailleurs
Tu troqueras la chair ardente pour la fougue du vent, pour
un éclat de fleur
Te noueras à la solitude
Et d'une mue de mots, tu sortiras nouvelle, resteras un
moment à sécher ton corps mou au soleil
Liras sur ta peau l'empreinte du chemin.
Il n'est pas mort : ses branches frémissent de feuilles et
bruissent dans le vent
Qu'importe qu'il emprunte au lierre ce souffle verdoyant
Nous vivrons aussi de mots sur nos corps apaisés.