En société, Gabriel était un prince charmant de la pire espèce, prévenant, doux, aux manières et à la galanterie presque surannées. Et s’il lui arrivait parfois de s’emporter en public de manière disproportionnée dès qu’un sujet lui tenait plus ou moins à cœur et qu’un contradicteur osait lui barrer la route, on mettait ça sur le compte de la personnalité si passionnée et si chaleureuse du brillant éditeur.