Les notes se posent sur mes paupières closes et la musique m'étreint. C'est comme voler au-dessus de son corps, admirer la scène depuis les yeux d'un autre, repousser la réalité et mourir un peu. C'est sa drogue et sans le lui demander, je prends ma dose, je lui emprunte une part de son monde utopique. Ici, dans cette chambre qui n'est pas la mienne avec cette femme qui n'est pas à moi et m'offre ce que je ne savais pas attendre. L'apaisement.