Dans un mois, je fêterai mon quarantième anniversaire. Il est temps que ma vie commence. Je la vois comme une montagne dont je viendrais de terminer l'ascension. J'arrive courbaturée jusqu'à vous et pour tout dire assez fatiguée. Je suis à mi-chemin, la descente est encore longue et elle promet d'être belle. Je dois juste m'alléger avant de l'entamer. Disons que ma mère m'aurait beaucoup trop couverte pour le voyage, je vais laisser des affaires ici avant de poursuivre mon chemin. (p. 18-19)