rieserisabelle le 31 mai 2019 rieserisabelle Sacré apesanteur À la fin de l’été, au nuageux épuré, parsemé de bleuté, une percée ensoleillée atteint mon visage, et sans m’éblouir, je me sens à la même hauteur qu’un arbre haut. Contemplation au retour de la nature sur soi, je ne pense plus à rien, avant que me vienne à l’esprit le dicton : que la force soit avec toi. Alors, dans quelle dimension suis-je ? Est-ce simplement la gravité terrestre ou suis-je dans cette verticalité, sous mes pas zélés, enchevêtrés ou déliés l’un à l’autre ? Au presque physique d’une danse, et forces qui nous entourent, cette infime force me fait osciller au tour d’une pesanteur, qui a pour amie, l’altitude. Alors Loin de moi, l’espace intersidéral, et loin du cœur, l’infime degré zéro de mon corps dans le vide spatial, il y a la croute terrestre à la fusion du magma, pour le labyrinthe de mes pas. Et, vous ? |