Brutalité des textes courts, affranchis de toute contrainte de trame ! Encore une chose que j'envie aux poètes. La trame d'un roman a quelque chose de blessant comme un frein, comme un mors dans la bouche, comme la nécessité de s'incliner, c'est le signe de croix du romancier, l'acte d'humilité qui l'empêche d'être emporté au-delà de la frontière où ses personnages le dévoreraient.