[63 - L'animal mystique]
Ni bien ni mal.
L'homme est un animal.
Un animal mystique,
Aux instincts agressifs,
Qui va jusqu'à tuer
pour plus tard s'excuser...
Un animal qui pense,
Qui construit ses idées,
Mais qui peut tout brûler
simplement par caprice...
Un animal qui pleure,
Et qui peut pardonner,
Mais qui craint de mourir
et prie par lâcheté...
Un animal qui parle,
Qui rit, dessine et charme,
Qui ne peut qu'écouter sa sexualité :
il n'est ni bien ni mal...
L'homme est un animal.
L'individu en bonne santé mentale serait ainsi tant à l'écoute de sa propre vie psychique que sensible au respect d'autrui - deux qualités essentielles pour aimer et exercer une activité professionnelle équilibrée. Il serait en outre résistant au stress, lucide et prévoyant. Point crucial : cet individu se sentirait sans nul doute heureux.
... quant à l'OMS : "Une personne en bonne santé mentale est une personne capable de s'adapter aux diverses situations de la vie, faites de frustrations,et de joies, de moments difficiles à traverser ou de problèmes à résoudre. Une personne en bonne santé mentale est donc quelqu'un qui se sent suffisamment en confiance pour s'adapter à une situation à laquelle elle ne peut rien changer ou pour travailler à la modifier si c'est possible. Cette personne vit son quotidien libre des peurs ou des blessures anciennes qui pourraient contaminer son présent et perturber sa vision du monde. De plus, quelqu'un en bonne santé mentale est capable d'éprouver du plaisir dans ses relations avec les autres. Bref, posséder une bonne santé mentale, c'est parvenir à) établir un équilibre entre tous les aspects de la vie : physique, psychologique, spirituel, social et économique. Ce n'est pas quelque chose de statique, c'est plutôt quelque chose qui fluctue sur un continuum, comme la santé physique."
A présent j'ai trouvé ma joie, ils ne pourront plus m'arrêter : j'ai compris comment ça marchait, j'ai appris comment m'apaiser ! Alors je prends quand vient l'envie, je frappe pour rester en vie, je casse si je n'aime pas je casse si je n'en au pas je casse même si j'en ai je casse pour casser mes doutes et enfin on m'écoute je casse ! en jouissant ! obéissant ! res-pec-tu-eu-se-ment ! Ha !
Alors tu vois ?
J'ai finalement trouvé !
ma !
loi !
Les maladies mentales sont des maladies du cerveau et de l'esprit. Selon que l'on aborde la folie par le biais de l'une ou de l'autre des théories précédentes, non seulement la nature même de l'affection psychiatrique s'en trouvera profondément influencée, mais la manière de la traiter sera radicalement différente. La psychanalyse se révèle ainsi l'héritière directe du dualisme, tandis que les thérapies comportementales découlent de l'éliminativisme matérialiste. La psychiatrie biologique, avec son arsenal médicamenteux, est née dans les années 1950, conséquence du réductionnisme neuroscientifique. Des formes de traitement atypiques, telle l'électroconvulsothérapie (électrochocs), peuvent être interprétées comme l'aboutissement du modèle émergentiste, et les formes de psychothérapie centrées sur le corps suivent la logique de la phénoménologie; Enfin, les développements modernes des théories de la racine commune prédisent l'apparition d'une forme de traitement intégrative, s'adressant tant au corps qu'à l'esprit.
L'éthologue à la découverte du monde ésotérique de la santé mentale est d'emblée frappé par sa balkanisation séculaire? Maintes cultures, d'apparence inconciliable, semblent en effet réguler le marché de la folie. Leurs échanges sont assurément rares, et l'observateur peine à croire qu'elles appartiennent bel et bien au même continent.
L'interactionnisme est ainsi la forme moderne du "dualisme des substances" cartésien. Cette théorie est issue des travaux de deux des plus brillants scientifiques du XXe siècle : Karl Popper et John Eccles. Ceux-ci admettent que le cerveau puisse produire les phénomènes mentaux, mais ces derniers seraient irréductibles, et non descriptibles en termes physiques (Popper & Eccles, 1977). Eccles (1986) situe le point d'interaction entre esprit et cerveau non plus au niveau de l'épiphyse, mais à l'échelle microscopique de la synapse neuronale. un processus de nature quantique y trouverait son siège, et serait modulé par l'action de l'esprit - dont on objectera l'origine à nouveau énigmatique. une forme plus extrême encore de cette théorie, le panpsychisme postule l'existence d'une forme de conscience globale et unique dont le cerveau ne serait qu'un simple récepteur, sans compétence autonome.
Le psychiatre est ainsi régulièrement pris pour un psychologue. Il faut dire que ce dernier - produit d'une formation universitaire de haut niveau, mais non médecin - se prête volontiers à l'exercice du diagnostic et de la coordination du traitement. Il s'agit là d'une dérive [...]. [La véritable drive se situe bien ailleurs : la grande majorité des psychologues ont une connaissance pointue des diagnostics et une maîtrise indiscutable des outils psychothérapeutiques qu'ils utilisent. Ce qu'il convient de dénoncer, c'est la pratique aussi nuisible que grotesque d'une minorité d'entre eux qui, à mille lieues de l'éthique indispensable à tout professionnel de la santé mentale, jouent avec la crédulité du public comme d'autres avec le feu - N.d.A.]. Le terme psychothérapeute est plus trompeur encore, car peu spécifique.
[16 - Tel un oiseau de feu]
Je danse avec les morts seul dans la nuit de mes remords
Je danse avec les morts...Je danse avec les morts...
Je danse avec des gens qui ont refusé le néant
Et pourris sont ces corps...Je valse avec les morts...
Tel... /
Un... /
Oiseau de feu
Je... /
Plane dans leurs yeux...
Tel... /
Un... /
Dieu des vampires
Je... /
Leur dicte mon ire...
Je danse avec les morts las d'un passé qui me dévore
Luit l'orbe de la nuit...
Je danse avec les morts...
Tel... /
Je... /
Fuis les Questions
Mon... /
Pacte de contrition...
Je danse avec les goules dont les yeux félins m'implorent
Je valse avec les morts...
Je danse avec les morts...
Je danse avec les morts seul dans la nuit de mes remords
Nourri de mes remords...
Je danse avec les morts.
... hypothèse : la microarchitecture cérébrale [...]. Selon ce modèle, l'effet placebo repose sur 'homéostasie, dont il représente une forme "accélérée", sous contrôle en partie volontaire et conscient. [...] [Une] modification de la microarchitecture du cerveau provoquée par l'administration du placebo. Cette modification est certainement influencée par des éléments de conditionnement et d'anxiolyse. L'effet somatique objectif qui en résulte est probablement médié par des substances endogènes, et survient plus précocement que l'action d'un traitement médicamenteux classique tributaire des lois de la pharmacocinétique. Bien qu'elle reste à démontrer, l'hypothèse de la microarchitecture cérébrale a récemment été confortée par des études reposant sur l'imagerie médicale du métabolisme cérébral.