Il avait la cravate défaite, une barbe de trois jours sur les joues, portait l’odeur du café et de la vieille sueur, mais pas une seule trace de fatigue ne traversait son regard froid et attentif. Il suffirait de lui en donner l’ordre pour qu’il se lance dans le combat, véritable version Duracell du tueur à gages russe. C’était presque aussi rassurant qu’inquiétant.