Plusieurs saisons naquirent et moururent. François Rougemont avait songé à fuir les Terrains Vagues. Son coeur l'y retenait. Des liens innombrables le rattachaient aux sites chaotiques, aux métamorphoses surprenantes, au vagabondage, à l'instabilité, à la truculente misère et la troublante énergie des créatures qui peuplaient les casernes neuves ou nichaient dans les vieilles baraques lézardées.
C'était un charme ingénu et rude, le secret de son âme d'homme des foules et de faubourien.