Je m’imagine parfois rencontrer Carl Sagan, comme d’autres souhaitent rencontrer Gengis Khan ou John Lennon. Je lui demanderais ce qu’il pense de nous, de moi, de ma théorie qu’il n’y a pas de bien et de mal qui ne soient relatifs, que le monde a un sens propre à chacun d’entre nous, et que c’est ce qui nous rend uniques et seuls, si seuls. Semblables et différents,mais tous les mêmes aux yeux des autres races dites inférieures, à l’esprit moins vif, mais l’instinct qui attend, pétrifié, qu’on leur fasse du mal une fois de plus.