En réalité, il y a deux angoisses contradictoires : d'une part, la crainte de la perte, qui fonde la quête des manuscrits anciens par les humanistes, l'impression des textes écrits à la main, les collections des grandes bibliothèques universelles ; et d'autre part, la crainte de l'excès de textes qui les rend illisibles, crainte du désordre des discours pour des lecteurs incapables de se reconnaître dans cette prolifération textuelle.