Quand un trésor a brûlé, les objets précieux qui ont échappé au feu, l’homme sage, connaissant leur impermanence, les donne sans compter, multipliant les actes de bonté avec ses dernières possessions. Le sot, lui, les garde jalousement, effrayé à l’idée de les perdre, rongé par l’angoisse, tourmenté dans son cauchemar par la crainte imaginaire de “tout” perdre, jusqu’à son être même.