Les policiers de la Gestapo cherchent Pierre partout et, en juin 1944, reviennent chez nous, fouillent de fond en comble notre appartement et nous embarquent, mon père, ma mère et moi, dans une de leurs sinistres tractions avant Citroën noire. Encadrés par trois « gestapistes » dont l'un est interprète, nous roulons vers la prison de Fresnes.