Il ne savait probablement rien des livres d’Heures quels qu’ils soient. Il ne connaissait pas, non plus, la rose au cœur violet de sainte Gudule. Un soldat de dix-sept ans, dans les années 1900, natif d’un petit village de l’Ontario, au Canada, qui n’a fait que de brèves études avant de s’embarquer à bord d’un navire pour venir combattre en Flandre, ne savait rien de Marie de Bourgogne, de la Toison d’Or, des enluminures, de la poésie de Gérard de Nerval, d’Artémis, ni des livres d’Heures.