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Nationalité : France
Né(e) à : Le Marin, Martinique , le 31/10/1952
Biographie :

Jacqueline Quentin Louison ou J.Q. Louison est une écrivaine et poétesse martiniquaise.

En 1971, elle entreprend des études universitaires en France où elle obtient un Diplôme d'Etudes Générales (DEUG) en Anglais. Après avoir vécu sept ans en France, elle part pour la Côte d'Ivoire avec son mari qui est originaire de ce pays. Elle y poursuit ses études et obtient une Licence et un CAPES d'anglais en littérature et civilisation américaines.

De 1980 à 1985, elle enseigne l'anglais au Lycée Classique d'Abidjan. En 1985, elle est documentaliste à l'Ambassade des Etats Unis.

Après avoir obtenu une maîtrise et un DEA en Anglais, elle revient à l'enseignement à l'Université de Cocody à Abidjan avant de quitter définitivement de la Côte d'Ivoire en 2004.

Aujourd'hui, après avoir obtenu son Doctorat en Anglais à l'Université des Antilles et de la Guyane, Jacqueline Louison se consacre à la recherche et à l'écriture sur son île natale.

Ses œuvres décrivent souvent une société afro-antillaise où le spirituel occupe une grande place. Elle est auteure d'une trilogie constituée de "Le crocodile assassiné" (2006),"L'ère du serpent" (2012) et "Le triomphe des crocodiles" (2014).

son site : http://jqlouison.wixsite.com/crocodile-trilogie

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Source : L'Harmattan
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Bibliographie de Jacqueline Q. Louison   (9)Voir plus

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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
j'ai soixante; que bon te semble
j'ai soixante fois envie de bonheur
soixante occasions de goûter à la vie
soixante visions d'un monde nouveau
l'amour, la paix, la félicité à satiété

soixante années de joie, pourquoi pas?
une autre communion avec la nature
une connaissance neuve de la réalité
cachée au fond de tous les êtres vivants
peuplant le monde que je ne vois pas
et celui que j'ai côtoyé tant de fois

j'ai soixante ans et pour moi l'année une
c'est chaque jour renouvelé sans cesse
a rêver de rencontres inédites, féeriques
avec des âmes qui ne vieillissent jamais
qui ne font qu'égrener le temps passé
je n'y puis rien: j'ai soixante ans de vie
je ne peux empêcher la lumière de luire.

P. 89
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Après une semaine au pain sec et à l'eau, cette fois dans les sous-sols lugubres d'un local proche du palais présidentiel, sans possibilité de communiquer avec l'extérieur, Galoua et ses amis avaient été enfermés dans un camp pour y subir un régime des plus spartiates qui ne leur laisserait aucun répit.
Dès l'aube ils devaient se soumettre à des activités physiques qui exigeaient de l'endurance. Pieds nus, ils devaient parcourir plusieurs centaines de kilomètres avant de s'atteler à donner des coups de pioche dans une terre aussi dure que de la roche. Ce traitement devait durer cinq ans. Cinq années au cours desquelles, au sortir de leurs travaux de forçats, ils allaient être entassés dans des pièces exiguës et sombres, quelque part dans leur propre pays. Comment auraient-ils pu connaître leur lieu de détention puisque leur vue se limitait aux barbelés qui en surmontaient les murs élevés? Cinq longues années où il n'aurait aucune nouvelle de Louise; cinq années de cauchemar au cours desquelles la colère leur donnait plus de vitalité que la nourriture qu'ils étaient forcés d'ingurgiter...

p. 141.
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Ils vivaient ensemble depuis trois ans.
Simon décida à brûle-pourpoint:
"Il est temps que nous rentrions chez nous."
"Chez nous", cela voulait dire son pays natall, Kotédu, en Afrique. Lucie l'avait entendu parler au téléphone peu de temps auparavant, avec son frère Gérard. Celui-ci avait joué sur la corde sensible de Simon et avait fait parler son fils, Alfred. L'enfant s'était écrié d'une voix pathétique:
"Papa, rentre vite, j'ai besoin de toi."
Lucie avait su de manière plutôt brutale que Simon avait eu trois enfants de mères différentes, avant de se rendre en France. Une compatriote de son mari, sous prétexte de venir lui remonter le moral, pendant sa convalescence, à l'hôpital, avait lancé, en sa présence:
"Il y en a qui ont des enfants et qui ne le disent pas."
Simon avait été obligé de reconnaître les faits devant Lucie. Il avoua qu'il avait deux filles, Justine et Léonie et un garçon, Alfred...

p. 65
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Zaki gravissait donc plutôt allègrement les marches du temple de la politique. Il se retrouvait Premier ministre, tout comme Sidibe Paulo avant lui. Pris par les nouvelles responsabilités que lui "imposait" Galloua - sous la menace de sanctions d'abor - et que renouvelait Sidibe Paulo une fois au faîte du pouvoir, le jeune homme était vraiment dans une exultation indescriptible... Il n'avait que deux pas à faire pour traverser la rue qui séparait ses bureaux de ceux de nouveau Président, ce qui favorisait ses contacts avec son nouveau protecteur...
A Mabeke on pouvait désormais entendre ce genre de réflexion de la part de jeunes déboussolés:
"Celui-là qu'a t-il bien pu faire pour en arriver là? Ne déjeunait-il pas de beignets comme nous?"
Zaki lui, se disait que le monde au fond, ce n'est qu'une grosse comédie et il était un excellent acteur...

p. 37.
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... Maryse avait dormi sur le sofa qui trônait dans le salon, qui donnait sur la grand'rue. En plein milieu de la nuit, elle avait été réveillée par un autobus, qui passait avec grand bruit. Elle aurait juré avoir entendu plusieurs voix s'élever lorsque celui-ci avait frôlé et même fait vibrer la porte d'entrée. Elle s'était demandée quels voyageurs pouvaient bien se trouver dans un bus à pareille heure.... "Maman, un bus est passé hier pendant que je dormais; ce sont eux; ce sont les esprits des morts qui vont et viennent"!... Elle avait demandé l'heure: "Vers minuit"...
Ce dont elle était sûre, c'et que toutes ces âmes resteraient les habitants à vie de la grand'rue... Ce n'était pas à elle de les en déloger. Suivre la rue de son enfance et par conséquent de ses souvenirs ne la mènerait qu'à ... la mort...
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une fringale de connaître la vie des autres
un désir d'égaler ma propre incompétence
ou de voler ce que l'on m'avait confisqué
des biens que je pensais m'avoir été donnés
ou des succès remportés seulement en rêve
j'ai observé les gens s'aimer et se faire mal
de projections de films en scènes de théâtre
j'ai déjà vécu des centaines de vies passées
celles des autres, leur bien ou leur mal être
déjà je fus éprouvé et ai souffert mille mort
j'ai épié les autres jusqu'à en avoir la nausée
puis j'en eus assez de vivre la vie des autres
alors le ciel s'ouvrit et j'entrevis ma félicité
mon aventure, la seule qui me comble de joie
j'ai décidé de croire en moi-même, pour finir
c'est déjà assez de jouer sur la scène de ma vie.
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Cette thèse vise à analyser l'influence du spirituel dans la fondation des Etats-Unis d'Amérique. Elle met en lumière l'exportation du puritanisme dans les colonies anglaises et les actions que leurs dirigeants entreprirent pour le développer afin que le mouvement acquière un statut national. Ce sont les puritains qui auraient conféré à la nation américaine les valeurs politiques, économiques et culturelles qui perdurent aujourd'hui et ce serait dans les origines qu'il faudrait creuser pour trouver les racines de son invulnérabilité... P. 13.
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partout présentes
dans le bien comme dans le mal

au four et au moulin
mais aussi au lit et dans la rue

femmes omniprésentes, omniscientes
femmes de tête et femmes de mains
femmes de valeur et femmes de bassesse

la femme, maîtresse de tout
la femme dépossédée de tout
mais si dépendante de l'Homme...

p. 44
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