Les consignes paradoxales que nous pouvons avoir envers les élèves sont frappantes : d'un côté, travailler en silence, ne pas contredire l'enseignant•e, ne pas poser de questions "hors sujet". De l'autre côté, prendre la parole, s'impliquer, poser des questions. Difficile exercice que nous leur demandons là, équilibre malaisé dans une période de la vie où prendre la parole, c'est engager son être, s'exposer aux regards des autres, craindre d'être jugé•e, se sentir fragilisé•e.