Je m'appelle Siméon Valeyans. Je suis né voici quarante ans, au moment où l'Empire s'effondrait, dans l'odeur de la poudre et le désespoir. Un quart de siècle plus tôt, mon père avait vu le jour avec la chute, rien moins qu'honorable, de la royauté. Est-ce une fatalité familiale? Ou les oeuvres des hommes doivent-elles toujours s'achever dans le sang et les larmes? La lecture des auteurs anciens ne semble pas nous proposer de leçon différente, qu'ils aient ou non bénéficié d'une inspiration divine.