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Critiques de Jacques Bonnaffé (8)
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Louis Armstrong le souffle du siècle

Un très bel hommage au grand musicien Louis Armstrong. Un texte plein de poésie et de tendresse, un musique superbe et de très belles illustrations pour découvrir ou redécouvrir la vie de Louis Armstrong.
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L'enfant de la montagne noire

Merci en premier lieu à Babelio et aux editions Formulette pour ce livre reçu dans le cadre de la Masse critique jeunesse de Mars.



J'avais sélectionné ce livre car je suis moi-même issu d'une famille de mineurs et je désirais voir comment étaient retranscrits leur histoire et j'envisageais de la transmettre à mes petites nièces (et pourquoi pas à mes futurs enfants) pour qu'ils puissent découvrir leurs origines.



Le livre ne m'a pas du tout déçu. Il est très didactique sans être trop scolaire et documentaire. L'histoire est simple mais très poétique, tout en reprenant tous les incontournables du monde des mineurs et en les incorporant aisément à l'histoire, sans forcer. Les messages sociaux sont distillés avec finesse et donnent du plaisir à lire même aux adultes. Le CD qui accompagne le livre permet d'entendre la voie caillouteuse de Jacques Bonaffé, bien adaptée au récit et agrémenté d'airs d'accordéons, totalement en adéquation avec le monde décrit et avec l'histoire.



Une belle réussite jeunesse donc, à recommander à ceux qui ont un lien avec la mine, comme à ceux qui ne la connaissent que vaguement, de loin. La plongée est plus intime, vu par les yeux de cet "enfant de la montagne noire".
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Louis Armstrong le souffle du siècle

Qui aurait cru le petit Louis, cet enfant qui déambulait pieds nus dans les rues de la Nouvelle Orléans à l'aube du XXème siècle deviendrait l'une des figures les plus marquantes de l'histoire du jazz ? Pierre Ducrozet conte avec talent l'histoire extraordinaire de Louis Armstrong. Une histoire qui est aussi celle du jazz, dont on suit les développements à travers le destin et les rencontres de ce trompettiste, cornettiste, chanteur et compositeur de légende. Une histoire qui est, finalement, celle des Etats-Unis. Cette lecture a d'ailleurs fortement résonné chez nous avec celle du célèbre catalogue de Walker & Dawn (de Davide Morosinotto), dont l'intrigue s'inscrivait dans le même contexte historique. Les deux livres restituent avec finesse les contrastes qui divisent les États-Unis, des rives du Mississippi à l'immensité de Chicago et de New York, et l'irrépressible soif de liberté, d'émancipation face au poids des conventions et de la ségrégation.



Les illustrations de Zaü, si vivantes qu'elles semblent animées, et la voix captivante de Jacques Bonnaffé, qui conte l'histoire de Louis sur le CD assorti au livre, portée par de nombreux extraits musicaux, permettent une véritable immersion. Cette lecture a énormément marqué mes enfants. Il s'est agi pour eux d'une rencontre avec le jazz – et elle leur a indéniablement fait forte impression. Il faut dire que le cornet et la voix de Louis Armstrong ont de quoi laisser bouche bée !



L'album a aiguisé leur curiosité et leur a vraiment donné envie d'aller plus loin. Après l'avoir refermé, nous avons écouté de nombreux morceaux de musique de la Nouvelle Orléans, de blues et de swing, et reparlé très souvent de Louis Armstrong. Écouté et réécouté la chanson que Claude Nougaro a écrite en son hommage. J'espère que de nombreux lecteurs et lectrices auront le même plaisir à découvrir Louis Armstrong !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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L'enfant de la montagne noire

Je remercie Babélio, les éditions Formulette éditeur jeunesse pour l'envoi de cet ouvrage, "l'enfant de la montagne noire".

C'est un livre audio, l'histoire est raconté par l'excellent acteur qu'est Jacques Bonnafé. Il y a des petits interludes musicaux, les voix changent selon les personnages, c'est très plaisant à écouter. Madame Gesquière a un délicieux accent du nord lorsqu'elle donne ses directives à Akosh.

L'histoire que nous narre Nicolas Ducron, est celle d' Akosh, petit immigré polonais, orphelin de père qui vient chercher du travail à la mine, à seulement l'âge de huit ans pour être galibot. La dure réalité de ce métier est largement évoquée, on retrouve beaucoup de termes relatifs à la mine (que j'ignorais et que j'ai du rechercher) et les illustrations de Thomas Fieffé n'y sont pas étrangères, sombres et très révélatrices.

Le petit garçon, au fil des mois, va développer une silicose, et devoir consulter un médecin. Je n'en dirai pas plus pour ne pas dévoiler la fin de l'histoire, et l'onirisme qui va découler de cette aventure.

J'ai trouvé ce livre jeunesse très touchant, il évoque le sort des enfants dans les mines sans aucune fioriture, puis vient le dénouement qui est plein de fantaisie et d'optimisme.
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Louis Armstrong le souffle du siècle

Si vous aimez le jazz, et surtout Louis Armstrong, ce livre-CD est fait pour vous!



La vie de ce célèbre musicien racontée par Pierre Ducrozet, sous une petite musique de jazz... Un mélange parfait!



La voix est très agréable à l'écoute, la vie de Louis Armstrong y est racontée de très belle manière, sans trop en faire, sans trop de détails soporifiques.



La musique en fond permet de mieux être imprégné de l'ambiance.



Les illustrations sont vraiment magnifiques!! C'est ce que j'ai le plus aimé! On dirait des grands tableaux de maîtres, des œuvres d'art en quelques sortes! Elles sont splendides, plutôt sombres mais en lien avec l'ambiance de la vie de Louis Armstrong.



Un très beau livre à avoir dans sa bibliothèque! Parfait pour les juniors et adolescents, mais aussi pour les plus grands!!
Lien : http://leslecturesdemaryline..
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L'Oral et Hardi

Poésies déclamées à deux voix fort semblables. très rapide pour suivre, on s'y perd mais avec l'envie de le réécouter ou le lire plus lentement. Jeux de mots et de sons uniquement ou faut-il en retirer un ou des sens?.. Etourdissant!
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L'Oral et Hardi

Délire langagier chez un Languedicapé!



Quand j’ai quitté le Nord – Roubaix – en 1975 après dix-neuf en pays picard, je croyais l’avoir perdu à jamais ce Nord picard auquel j’avais tant donné, même si parfois il ne le savait pas toujours. Quelle n’est pas mon erreur ! Et voilà qu’il vient de me rattraper et c’est ce bien bon vieux Jacques Bonnaffé qui atterrit sur mon bureau et j’ai un souvenir attaché à lui à jamais. Un soir chez les Clowns du Prato, au tout début du TGV Paris Lille, il arriva à l’heure vertes mais un peu disjoncté. En effet le TGV qui l’amenait de Paris avait du côté d’Arras fini, sans dislocation il est vrai, dans un champ de betteraves. La voie ferrée avait filé du mauvais coton car une ancienne tranchée de la guerre de 14-18 s’était affaissée au passage du train. Et il donna son spectacle comme si de rien, ou de presque rien. Si j’ai bonne mémoire c’était du Cafougnette.



Ici le texte de base est de Jean-Pierre Verheggen, un Belge Wallon, même si son nom est flamand, avec quelques petits texte empruntés comme des citations, et en particulier un Cafougnette à Ostende de Mousseron. Le travail d’écriture est simple c’est ce que Verheggen appelle « le pêché de chair linguistique » et le poète est un « languedicapé ». C’est du délire linguistique. On est au-delà de la langue. On est dans l’inconscient hormonal du plaisir de bouche, comme Claude Olivenstein pourrait dire qui a défendu en son temps que tous les plaisirs ne sont durables et satisfaisants que dans la mesure où ils passent par la bouche et donc le pêché de chair linguistique est d’abord et avant tout un pêché de bouche, et je ne dirai pas tout ce que ce poète Wallon fait de ce pêché de bouche, bien que le plus souvent il prêche par un autre orifice corporel que celui-ci, l’orifice corporel par lequel ce qui est entré par la bouche finalement sort de sa prison de chair. Enfin presque tout car je doute que l’objet d’une simple fellation n’atteigne jamais cet orifice qui est selon Dante la porte de sortie de l’enfer, recevant de par-là des lettres de noblesse.



J’imagine que la praline de notre poète est de la même essence que le « brun d’ c’va » comme on dit en picard, des boules rondes qui s’enfilent les unes sur les autres.



Mais il n’y a pas que le pêché de chair linguistique qui compte. Il y a aussi le pêché d’OS informatique, vous savez Windows, l’informatique qui nous ouvre toutes ses fenêtres sur toutes les langues et tous les mots qui n‘ont d’équivalents civilisés dans aucune langue car la civilis est une maladie qui peut être mortelle, voyez Rimbaud qui a trop copulé avec les moucherons de la pissotière de l’hôtel avec ou sans Verlaine, un cousin distant de Verheggen qui tous les deux font des vers, parfois des vers qui sont plus érotiques que simplement respectables et petit-bourgeois, petit parce que la poésie ne plait jamais aux grands bourgeois car la poésie ne fait pas de fric et n’est pas cotée en bourse. Mais le délire des sens dans tous les sens, sens dessus dessous, et même à contre sens dans une langue à jamais enfermée dans un sens giratoire qui ne finit jamais de tourner en rond. C’est pas qu’ils voient jaunes nos poètes, ou même gilet jaune, mais c’est que les mots qui s’enchainent sans fin finissent toujours par s’empiler en de vastes carambolages embouteillés dans de vrais étranglements de goulot qui vous montent à la tête, comme la liqueur de la bouteille, de l’absinthe, n’est-il point. Et c’est bien ce qu’ils cherchent nos poètes. Pas faire sens mais donner le tournis au public qui se raccroche alors aux branches quand il en voit une, quand il est capable de la saisir, et tout le monde sait qu’un Auvergnat ça va, mais plusieurs c’est l’enfer. Auvergnats s’abstenir !



Mais ce type de poésie ne fonctionne qu’oralement , d’où le titre. Il faut que nos oreilles soient assaillies de mille mots en une minute pour que le plaisir de la douche écossaise fonctionne et que la mayonnaise prenne ici et là. Je ne pense même pas que chacun d’entre nous dans le public verrait des moments humoristiques entrainant le rire tous en même temps. Encore faut-il que les éléments mémoriels, les incongruités et les absurdités soient reconnues par chacun en fonction de ses propres atomes crochus. J’espère que personne ne croit que l’humour est la chose la mieux partagée du monde, car ce n’est pas vrai. Il n’y a que les gens qui ne comprennent pas les moments humoristiques qui rient tous ensemble car l’important pour eux c’est de rire tous ensemble, peu importe sur quoi. Et je ne comprends pas pourquoi je ris peu importe car l’important c’est de rire avec les autres.



Et pourtant ce texte est une mine d’un anthracite si noir qu’il m’en donne le deuil, dernier puits de mine fermé dans le Nord, Oignies, 1986, et chaque ligne aurait besoin d’une explication, même si nous y perdrions l’humour et probablement nos pédales, ce qui risque d’être très critiqué en nos temps écologiques bicyclistes pour ne pas dire queer, mais dans ce cas ce mot n’est plus politiquement correct, car il y a longtemps lurette qu’on ne pédale plus dans la semoule.



À ne consommer qu’avec parcimonie et modération et surtout à éviter en conduisant. Le résultat pourrait être catastrophique. Soit dit en passant, Jacques Bonnaffé donne à cette poésie la truculence d’une lecture déjantée et cela rejoint très bien les pédales que j’avais perdues juste avant. Ce n’est pas sans chemise et sans pantalons mais en caleçon. C’est bien plus et définitivement sans jantes et sans pédales. Je me demande si je n’ai pas perdu cette fois et en même temps mon caleçon dans cette épreuve de dénuement.



« Cachez-moi, petit homme, ce posté-trop-rieur

Qui ne plait ni ne fait plus rire que les pots

Autant se taire en or que se faire en argent.

Le silence vaut bien une action de vaurien. »



Bonne soirée en cette très mauvaise compagnie poétique et pensez très fort à retrouver les pinderlots d’la Castafiore, perdus au château de Moulinsart, un joli moulin sur une rivière, pardon eun’ sart, de petite montagne.



Dr Jacques Coulardeau


Lien : https://jacquescoulardeau.me..
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L'enfant de la montagne noire

Livre avec CD reçu dans le cadre d'une masse critique jeunesse Babélio. Le livre raconte l'histoire d'un jeune garçon qui a la mort de son père mineur va se faire embaucher à la mine de charbon. Dans un premier temps, c'est un récit réaliste et sombre dans lequel le jeune lecteur apprend le vocabulaire de la mine et découvre les conditions de travail très dures auxquelles les mineurs étaient confrontés. Dans un second temps,on passe dans un univers onirique aux accents plus gais une fois que le garçon devient musicien. Une histoire humaniste superbement illustrée par Thomas Fieffé qui par l'utilisation du noir et blanc et puis par des couleurs chatoyantes rend parfaitement le passage de la mine au temps plus heureux de la musique. Le CD apporte un plus au livre grâce a l'interprétation de l'acteur reconnu Jacques Bonnafé qui insuffle la vie aux personnages et aux sentiments et grâce aussi a l'accordéon de Nicolas Ducron qui nous emporte dans le récit. Une belle réussite a recommander aux enfants a partir de 8 ans.



Un grand merci à babélio et aux éditions Formulette pour m'avoir permis de participer a cette masse critique et a Nicolas Ducron pour la dédicace.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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