Mais je comprends que tu sois triste: samedi soir, le loup ne t'a pas fait de mal. Il voulait vivre tranquille - comme toi. Et j'ai raconté l'histoire au garde-chasse - j'étais obligé, tu sais - et hier, les humains ont tué le loup. Dis-toi qu'il aurait peut-être attaqué quelqu'un, plus tard, qu'on a donc sauvé. Et puis, il était seul; il n'y a presque plus de loup dans nos Vosges. Il n'aurait jamais trouvé une femelle ici. Ils aiment vivre en meute. Pour eux, en Alsace, l'histoire est finie.