C’est lui ( Victor-Henry Debidour, son maître et professeur à hypokhâgne à Lyon ) qui m’a fait sentir que dans le corps à corps avec le texte, le plus humble d’entre nous n’a plus rien au dessus-de lui, aucune institution, aucune autorité, aucun ordre préétabli. La fréquentation des grands textes instaure entre tous ses pratiquants une espèce de démocratie à la fois libertaire et égalitaire, qui est comme un revanche contre toutes les petitesses de la vie . Notre littérature à nous Français c’est notre liberté. C’est pourquoi je n’ai que mépris pour ces esprits niveleurs, pour ces faux- monnayeurs du fait littéraire qui sont en train, au cœur même de notre École, de couper le cordon ombilical entre un peuple et ses grands écrivains.