L’invocation n’est pas une formule inerte. C’est ce par quoi je fais passer en l’autre la foi qui est la mienne. […] C’est [aux signifiants] que l’invocation s’adresse, et c’est pourquoi je pense que le terme d'invocation est propre à désigner la forme la plus élevée de la phrase, où tous les mots que je prononce sont de vrais mots, des voix évocatrices auxquelles chacune de ces phrases doit répondre, l’enseigne de l’autre véritable.