Dimanche après-midi
Dimanche après-midi, les portes des immeubles me rappellent
d’anciens mausolées oubliés.
Et s’il se trouve à l’entrée un lierre
ou quelque plante grimpante, alors on s’y croirait.
Là s’endormirent nos amies, anonymes, inconnues.
Sans la force de choisir
l’ultime occasion offerte :
rester sentimentales.
Tu allumes la lumière. Tu éteins.
Je veux t’aimer avant tout.
Tu allumes la lumière. Tu éteins.
Dans un recoin une vieille bigote nourrit ses chats.
Tu joues sans te douter de rien. Longs cheveux, longues jambes, nues.
Le vent fait voler ta jupe.
// Yorgos Markopoulos / Γιώργος Μαρκόπουλος (1951 -)
/ Traduit du grec par Michel Volkovitch