Comme les très jeunes gens, il croyait en la pudeur féminine. Dans les plaisirs de l'amour qu'il avait si souvent imaginés, la résistance de la femme représentait plus qu'un assaisonnement piquant. L'acte amoureux importait moins pour lui par sa conclusion que par ce qu'il supposait de victoires successives, de combats où la réserve de la femme, de défaite en défaite, en arrivait à un consentement forcé où subsistaient encore des velléités de refus.