A propos de silhouette noire et correcte, il convient de dire un mot du stand Rolls Royce. J'ai découvert que cette voiture royale et puritaine, que ce véhicule de conformisme invétéré commençait à présenter quelques signes d'émancipations, et si je n'étais tenu au respect, j'insinuerais qu'elle donne des gages de progressisme. Dans le mouvement de ses ailes par exemple, j'ai cru découvrir une velléité d'aérodynamisme qui m'a profondément attristé.
Je ne veux pas dire que la Rolls du salon 1953 s'oriente ouvertement vers la voiture de gigolo, mais elle m'inspire de l'inquiétude.