Bien loin de la propagande hitlérienne qui présentait la capitale de l'Angleterre comme une ville anéantie où, au milieu des gravats, des habitants affamés disputaient la nourriture aux rats, Londres semblait s'être désormais relevé de ses ruines. Partout des soldats en uniforme, des civils pressés, des "working girls" submergeaient les trottoirs dans une frénésie d'activité qui contrastait avec le Paris occupé que venait de quitter Tristan.