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4.4/5 (sur 5 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1936
Mort(e) : 1990
Biographie :

Maître de conférences à l'université de Paris-Sorbonne, traducteur de Kant et de Schelling, Jacques Rivelaygue a publié de nombreuses études consacrées à l'histoire de la philosophie moderne.

Luc Ferry évoque son ancien Professeur, rencontré la première fois à Censier en 1969 (Préface des Leçons de métaphysique allemande tome I, de J. Rivelaygue):

"Il parvenait à rendre les débats qui opposent Fichte, Schelling, Hegel ou Hölderlin plus limpides et plus importants que tout ce que nous pouvions lire dans la littérature contemporaine".




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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
La vérité de fait, en l'occurrence, c'est l'existence du monde : c'est là un fait, et non une nécessité, puisqu'il n'y aurait nulle contradiction à ce que le monde n'ait pas existé (ce pour quoi, d'ailleurs, Leibniz pose la question : pourquoi y a-t-il quelque chose, plutôt que rien ? — dans la mesure précisément où le rien n'est pas contradictoire). Quant aux vérités nécessaires dont partira aussi la démonstration, il s'agit des vérités logiques, des règles de la pensée, qui fonctionnent dans nos raisonnements comme des axiomes, mais qui ont elles-mêmes besoin d'une cause et donc doivent être expliquées. En conséquence, selon que les preuves de l'existence de Dieu vont prendre pour point de départ les vérités de fait ou les vérités nécessaires, elles utiliseront soit le principe de raison suffisante, soit le principe de contradiction, et elles prendront la forme soit de preuve a posteriori. soit de preuves a priori.
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Tout, dans la nature, tendant vers la réalisation de son essence, se
réintroduit ainsi l'idée de finalité que Descartes avait voulu exclure de la physique en soulignant que, pour connaître la fin des choses, il faudrait connaître les desseins de Dieu. Dans l'univers cartésien, fait d'une infinité de particules qui s'entrechoquent, il serait en effet nécessaire, pour savoir quelle est la fin de chaque chose, de connaître le but que doit atteindre l'univers.
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Les sceptiques demeurent au fond à l'intérieur du même système de pensée, tout en en prenant le contre-pied. Si, pour Hume, il n'y a pas de science de l'intelligible, parce que l'on ne peut pas le connaître, il n'existe pas davantage de science du sensible, mais de simples probabilités.
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1 - le monde métaphysique, en tant que totalité des choses en soi, peut parfaitement se concevoir, mais ne peut pas être représenté ;
2 - le monde phénoménologique, lui, est un indéfini spatio-temporel. Il ne peut jamais être une totalité : même lorsque nous nous représentons un espace et un temps, nous nous représentons toujours un espace et un temps au-delà des précédents, puis un autre espace et un autre temps encore au-delà.
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