Avec Gentiane il entrait à chaque instant, dans le plaisir immense, inouï de recevoir, de l'inattendu, du joyeux ou de l'imprévisible. "Grâce à toi j'ai retrouvé mes larmes - Triste ? Ah non ! bien au contraire. Le bonheur ne saurait rendre triste. Je vis un état de joyeuseté libérée. L'émotion d'être, les frémissements, les sensations et les énergies retrouvées. Le sentiment d'exister, le trouble, le frisson, la vie vivante et vibrionnante en quelque sorte !"
Ils se perdirent cependant à trop s'idéaliser. Ils s'éloignèrent sans le savoir, sans s'étonner de ne pas se retrouver, un matin dans la réverbération du regard de l'autre.
Ils avaient traversé leur amour tels deux météores enflammés qui s'étaient dissous à leur propre contact.