Le moi est une chimère. Ce moi tant célébré n'existe qu'affronté, exposé, défié. Le plus haut défi qui lui est lancé est l'existence, à ses côtés, de cet autre moi dont le mystère le provoque et le stimule. Le seul moyen de survivre, face à ces rivaux, est de se porter au secours de l'un deux, de lui être utile et bientôt indispensable. Le plus étrange est que cette mise au service d'un être,que les esprits futiles considèrent comme un esclavage, est l'acte le plus libérateur qui soit.