Des brins qui vous reliaient les uns aux autres, au petit bonheur, pour qu'aucun ne tombe, tout seul, dans l'abîme de sa solitude. Leur fraternité s'étire tant qu'elle peut, partant d'ici ou là, pour se porter vers celui qui n'espère plus rien, celui qui n'a que sa vie à offrir, sa pauvre vie. Et l'amour qui nous rattache. L'amour qui naît sauvage comme une fleur dans un sol cimenté, dans l'espace de toutes les solitudes.