Bien que la bibliothèque de Nag Hammadi soit en copte, les textes furent composés à l’origine en grec. Le fait qu’ils aient été découverts en Haute-Egypte pourrait donc être trompeur. […]
Ainsi, la bibliothèque de Nag Hammadi implique une collecte de ce qui était au départ une production littéraire grecque par des auteurs anonymes et sans grand rapport les uns avec les autres, répartis sur la moitié orientale du monde ancien et sur une période allant quasiment jusqu’à un demi-millénaire (ou davantage si l’on prend en compte une brève section de La République de Platon, VI, 5).
[Intro James R. Robinson]