Aucun chemin n’était visible ; seul un enchevêtrement de buissons et de racines. Malgré les embûches, je progressai dans le sous-bois en me baissant le plus possible pour éviter la chute. Dans le lointain, j’entendis un grand bruit d’eau, suivi de cris d’enfant étouffés.
— Bobby ! J’arrive !
Je me mis à courir en direction des cris, le visage et les bras lacérés par les branchages. Sur le sol, je repérai une basket d’enfant, qui provoqua en moi une poussée d’adrénaline, propulsant mon corps à travers les buissons denses pour gagner une petite clairière qui jouxtait un étang.