Les journaux ont soudain aligné les articles là-dessus lors des attentats de Londres mais, on le sait, en Angleterre le modèle social n’est pas l’intégration des immigrés, mais le communautarisme. Ii y a des espaces mixtes, mais pour le reste chaque communauté a son quartier. L’idée est simple : chacune vit de son côté et gère ses problèmes comme elle l’entend. Et accessoirement, pas de rencontres, pas de frictions. Difficile à comprendre en France, mais il faut prendre en compte le contexte. Dans une monarchie, pas besoin de « pacte républicain » ou de « valeurs républicaines » : le symbole de l’unité nationale est au sommet de l’État.
Un livre rare pour revenir à la racine du problème. Dans les années 60 – 70, eut lieu une importante vague d’immigration pakistanaise vers l’Angleterre. Le choc des cultures fut particulièrement brutal. Les ouvriers anglais n’apprécièrent pas l’arrivée de cette concurrence à bas prix, et lui réservèrent le pire des accueils.
Dans une sympathique ambiance de désindustrialisation et de smog britannique, un gamin anglais et un ‘’pakis’’ nouent une indéfectible amitié. A travers les banlieues sinistres de Manchester, la cour d’école, les batailles à coup de briques entre bandes de gamins, ils grandissent peu à peu. Mais même quand on arrive de se dépêtrer d’un quotidien pas simple, le monde des adultes finit toujours par se rappeler à vos bons souvenirs… Et on comprend un peu pourquoi les anglais trouvèrent finalement plus simple de laisser chaque communauté se débrouiller de son côté.
Commenter  J’apprécie         370
Le voleur de Jan Needle :
Le voleur est un roman jeunesse qui m’a bien plu. Certes l’histoire n’était pas très approfondie et les personnages principaux, des pré-adolescents, étaient assez enfantins et plutôt énervants. Mais le livre contenait quelques événements imprévisibles ce qui a été une bonne surprise. Et puis, j’ai adoré la plume de Jan Needle ! Elle est adaptée à de jeunes adolescents, mais n’est pas infantile. Tout le monde peut donc lire ce livre sans se dire que l’auteur n’a écrit que pour les plus jeunes. Grâce à cela, les lecteurs plus âgés ne se sentent pas exclu.
Commenter  J’apprécie         50