Quetsches
extrait 3
une vibration, jusqu'à ce que le bruissement
devienne grondement, ouragan,
et que le bleu
déferle puis s'immobilise
au pied de l'arbre. quelques jours, une semaine
après, et toute la splendeur disparaissait.
ce qu'avait dédaigné la concurrence des merles
était tombé tout seul,
à l'improviste, des hautes branches,
et nous le trouvions par terre : une strate,
un pourrissement, une fange
à la puanteur douceâtre
et, avec elle, une inquisition de guêpes s'emparait
de tout le jardin, leurs chuchotis et virevoltes, jusqu'à l'arrivée
des froides journées d'automne.
/traduction de l’allemand par Roland Crastes de Paulet et Axel Wiegandt.