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3/5 (sur 8 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Providence, Rhode Island , le 07/08/1938
Biographie :

Jane Kramer est une journaliste américaine, correspondante en Europe pour le New-York Times. Elle a écrit, pendant 20 ans, une chronique réguliere "Letter from Europe".

En 1981, pour "The Last Cowboy", elle a reçu le "National Book Award for Nonfiction".



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Payot - Marque Page - Jane Kramer - le dernier cow-boy


Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Elle lui avait expliqué qu'elle avait beaucoup de chagrin. Pendant un moment, il (le médecin) l'avait regardée d'un air perplexe, mais avait fini par sourire en lui disant qu'elle devrait se mettre à des "lectures sérieuses", car il était clair, avait-il dit, que Betsy était une femme intelligente, simplement plus sensible que la moyenne. Ce même jour, à la bibliothèque municipale, Betsy avait donc demandé des livres sérieux sur la dépression féminine. Elle avait essayé un roman intitulé La Cloche de détresse, qui l'avait choquée et qu'elle avait du mal à comprendre. Lorsqu'elle l'avait rapporté en en demandant un autre, la bibliothécaire avait expliqué qu'a priori, La Cloche de détresse était le seul livre sérieux sur la dépression féminine qu'on puisse trouver dans cette bibliothèque. Elle lui avait recommandé Victor Hugo, Charles Dickens et James Michener, dont les livres étaient trop longs. Elle avait ensuite suggéré des poètes, Keats, Shelley, Browning : Betsy les avait empruntés, lus et rapportés. Puis elle avait découvert Khalil Gibran, qu'elle avait adoré.
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Voilà ce que je veux dire, dit Tom en rougissant. Vous savez, on dit souvent que la vie, c'est pas plus que... Comment on dit, déjà ? C'est juste une fleur qui éclôt. Eh bien, c'est ce que je crois. Ca sert à rien de gaspiller du temps à se plaindre et à marchander.
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Henry Blanton eut quarante ans par une journée d'avril où les premiers vents tièdes du printemps se levaient sur la Pandhandle texane et où les crotales diamantins, pleins d'énergie et de venin après leur hibernation, sortaient en rampant de la roche des falaises de la Canadian River. C'était une journée propice aux trahisons et aux promesses, le genre de journée idéale, selon Henry, pour un duel dans un bon western. Henry avait un faible pour les westerns.
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Un cow-boy échangeait une poignée de main là où des hommes ordinaires signaient des contrats. Un cow-boy sortait son arme là où les hommes ordinaires décidaient de rentrer chez eux. Un cow-boy prenait possession de la terre pour son bétail là où les hommes ordinaires réclamaient un acte notarié au palais de justice local. Un cow-boy réclamait un droit de passage là où les hommes ordinaires édifiaient des clôtures et s'acquittaient de droits de péage.
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Les films que Henry adorait lui avaient enseigné qu'un bon cow-boy était un héros. Ils lui avaient aussi appris qu'un cow-boy vivait selon des codes, non des règles - des codes qui parlaient de sang-froid, de solitude et d'honneur -, qu'il avait une sorte d'accord tacite avec la nature et que, sur son cheval, environné de l'immensité des grands espaces, il connaissait une vérité, une liberté, une satisfaction qui échappaient au commun des mortels.
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Mais le cow-boy, lui, n'avait pas de bagages. Comme la frontière, il n'avait ni passé, ni histoire. Il surgit dans les fantasmes du pays, mystérieux et solitaire, tout comme le cavalier de Virginie avait débarqué un jour dans sa petite ville du Wyoming : de plein droit, sans daigner fournir de raison. Avec son pistolet, son cheval, il suivant dans l'immensité de la plaine les règles et le rythme d'une justice tacite et n'écoutait que sa propre conscience. Il représentait une sorte de vision impériale qui régissait le monde de l'élevage, et disposait du pouvoir écrasant et solitaire que l'on attribue d'ordinaire aux justiciers et aux anges gardiens.
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