Je ne savais pas ce que je voulais faire de ma vie et si j’allais la vivre avec quelqu’un (…). Ces deux questions (que faire et à combien ?) étaient très liées, sauf que, à l’époque, je n’en avais aucune idée. J’aurais dû, pourtant. Toutes les filles bien, au début des années 1970, savaient que ces choses-là étaient indissociables. Mais je ne participais pas à l’Histoire, je n’étais pas influencée par l’esprit de l’époque, guidée seulement comme un requin affamé par les exigences de la survie, fraîche émoulue d’Oxford avec ses toques à pompon et ses bouchons de champagne, faisant presque autant partie de l’histoire qu’une vitrine d’écureuils en chocolat (…), et marquée par les antécédents familiaux (…) : les filles rebelles vouées à n’arriver à rien et celles respectueuses des règles vouées au même destin.