Bien avant de maîtriser les rudiments de la lecture et de l’écriture, les filles commençaient à réciter par cœur des poèmes classiques. À l’aide de leur plume, pot d’encre à portée de main, elles s’appliquaient à remplir des pages et des pages de dictées en persan. Les cours de mathématiques, de géographie et d’histoire se déroulaient selon des prouesses similaires de mémorisation, avec la volonté d’étouffer toute curiosité chez les élèves. Lili aimait presque toutes les disciplines, à part l’arabe qui était source de tourment perpétuel.