Lorsque tu réfléchis trop, la mémoire de tout le mal que tu fais sans le vouloir te saute aux joues. Deux roses pourpres les colorent. Ton coeur se serre. Comme si le mal était inhérent à l'enfance. Tu as beau mettre un brassard à tes pensées, les secours ne viennent pas. On te retrouve seule sur un banc, frigorifiée par la nuit qui est tombée il y a bien deux heures de cela.