On aimerait tant être un héros, être – ne serait-ce qu’un peu – à la hauteur de nos prétentions, de nos illusions, de nos rêves. On aimerait tant ne pas être si lamentablement décevant. Mais voilà ! Il y a toujours un moment où la bite prend le pouvoir, où l’estomac, où la fatigue, l’ennui, la paresse, la procrastination prennent le pouvoir. Et au lieu d’être un héros, on reste juste un pauvre type plutôt moyen, pas méchant, pas vraiment gentil non plus. Juste minablement moyen.