A mesure que les années passent, on se met à fréquenter de plus en plus régulièrement les cimetières, comme si on venait y faire des repérages, s’acclimater, dénicher les bons coins, les allées ombragées ou les divisions plus tranquilles.
Faut dire qu’à moins de mourir jeune, il arrive toujours un moment où l’on commence à connaître plus de gens morts que de gens vivants.