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Citation de Roussouly


Soudain, au détour d’une arche de glycine, une porte s’ouvrait sur le nid de ma sœur. Nous entrâmes. L’intérieur était plus sombre et il me fallut quelques instants afin que ma vue s’habitue à cet éclairage artificiel. J’apercevais un couloir contenu par des vitres placées à un mètre de hauteur, plus longues que larges. Je savais le moment de la rencontre imminent. Nous nous approchâmes. Je me collai à la vitre de droite avec l’impatience et l’extraversion de l’enfant qui visite un zoo et je découvris avec stupéfaction une dizaine de nouveau-nés, rangés dans des lits en plastique sous des cloches transparentes. C’était un élevage de bébés. Ils étaient tout petits. Je me mettais à tous les aimer, car parmi eux, se trouvait Pauline. Nous ne pûmes pénétrer dans la pièce mais une sage-femme s’empara du berceau et le fit rouler jusqu’à nous. C’était elle : Pauline. Ils l’avaient écrit sur une languette de papier. Dans cet environnement artificiel, elle paraissait parfaitement pure et vivante et elle était à nous.
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