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Citations de Jean-Baptiste Roussouly (52)


Mais quoi ? On est raciste ou on ne l'est pas ! Ou alors, on est raciste et on le devient un peu moins ou, plus du tout, qui sait… Finalement, le racisme, sans être pensé comme une idéologie, n'est que le reflet facile et absurde de l'inconnu, du méconnu.
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Les rues de Diébougou ocres au jour, devinrent oranges puis mauves au crépuscule avant de sombrer dans l’obscurité de la brousse. Des hommes flânaient, des femmes dandinaient, trois enfants, petits, dansaient devant nous. Les rayons et la chaleur s’abattaient comme une salubrité et nous, nous restâmes éveillés jusqu’à l’épuisement total de ce mardi. Dans quelques heures, nous nous savions partis d’ici. Et même si notre village garderait tous ses secrets, il nous sembla, du moins un temps, que nous étions devenus des intimes.
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'' Si j'ai faim, ne me donne pas de poisson mais apprends-moi plutôt à pecher''. L' education c'est La vie, mes chers ! Et notre association, elle est là, dans un premier temps, pour leur apporter la canne à pêche, le fil et les hameçons, vous comprenez ?
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Jean-Baptiste Roussouly
Le labeur c’est la distance qui sépare les mains de la terre. La terre a ceci de particulier : bien qu’étant sous nos pieds, son poids écrase nos épaules.
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Je me projetais dans leur tête, sans savoir que leur répondre. Je me sentis si misérable que je me mis, en ces lieux, à avoir honte de moi, de mon corps, de mes origines, de ma couleur, de mon passé, de mes convictions, de tout ce que j’étais ; un mépris de ma toute puissance, de mon éducation, de ma conduite, de tout ce qui me fit ou m’avait fait jusqu’ici. Ma vie banale était devenue mon infraction.
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Néanmoins je me rassurerai en me garantissant que la vertu peut se loger dans le cœur de tout homme.
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- Je pense que nous n'avons pas tout ce que vous avez chez toi, soupira-t-il. On n'a pas les mêmes choses mais je crois qu'on est pareils, non ? On respire le même air, on regarde le même ciel et on va mourir pareillement. On est différents parce que tu as des chaussures et moi non ou parce que tu as cette montre-là, mais hormis ça, toi et moi, on est semblables, non ?
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Selon un vieux mythe mélanésien, tout homme est tiraillé entre deux besoins : celui de la pirogue et celui de l'arbre. La pirogue est l'objet de notre incontrôlable désir de voyager, de vivre des expériences qui nous arrachent à nous-même tandis que l'arbre symbolise notre besoin incompressible de stabilité, d'un foyer et d'un enracinement fort.
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Avancer, c’est aller quelque part. S’arrêter, c’est accepter d’être nulle part.
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Nous passâmes ensuite devant la Grande Mosquée. C'était un monument remarquable - la fierté du pays même - tant par la douceur qu'il dégageait que par l'aspect de forteresse qu'il exhibait. Son architecture de style soudanais, érigeant murs et pilastres en banco, tout de blanc peints, et brandissant comme des épines de cactus les branches de palmiers enfoncées de toute part, nous captiva passionnément. Aux abords de la mosquée, la vie de Bobo suivait un cours paisible. Des enfants étaient assis sous les feuillages d'un arbre, une femme revenait du marché chargée du sac garni sur sa tête, un homme partait à la fontaine avec son seau et un vieux, appuyé contre un mur, égrenait un chapelet sous l'œil complice d'un oiseau qui ne chantait pas trop fort pour éviter un éventuel jet de pierres. Ce petit monde vivait en paix avec le soleil qui toisait nos ombres dédaigneusement.
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𝘑𝘦𝘢𝘯 𝘮𝘦 𝘳𝘦𝘮𝘪𝘵 𝘶𝘯 𝘥𝘰𝘴𝘴𝘪𝘦𝘳 𝘴𝘶𝘳 𝘭𝘦 𝘤𝘰𝘭𝘭è𝘨𝘦 𝘗𝘪𝘦𝘳𝘳𝘦 𝘒𝘶𝘭𝘢, 𝘶𝘯𝘦 𝘳𝘦𝘷𝘶𝘦 𝘴𝘶𝘳 𝘭𝘦 𝘉𝘶𝘳𝘬𝘪𝘯𝘢 𝘦𝘵 𝘥𝘦𝘴 𝘯𝘰𝘵𝘦𝘴 𝘥’𝘪𝘯𝘴𝘵𝘳𝘶𝘤𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘴𝘶𝘳 𝘯𝘰𝘵𝘳𝘦 𝘱𝘳𝘰𝘫𝘦𝘵 𝘱𝘶𝘪𝘴 𝘪𝘭 𝘮𝘦 𝘭𝘪𝘣é𝘳𝘢 𝘥𝘦 𝘴𝘢 𝘮𝘢𝘪𝘴𝘰𝘯, 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘰𝘯 𝘰𝘶𝘷𝘳𝘦 𝘭𝘢 𝘤𝘢𝘨𝘦 à 𝘶𝘯 𝘰𝘪𝘴𝘦𝘢𝘶.
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𝓒’𝓮𝓼𝓽 é𝓵é𝓰𝓪𝓷𝓽 𝓵𝓪 𝓶𝓸𝓭𝓮𝓼𝓽𝓲𝓮.
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Soudain, au détour d’une arche de glycine, une porte s’ouvrait sur le nid de ma sœur. Nous entrâmes. L’intérieur était plus sombre et il me fallut quelques instants afin que ma vue s’habitue à cet éclairage artificiel. J’apercevais un couloir contenu par des vitres placées à un mètre de hauteur, plus longues que larges. Je savais le moment de la rencontre imminent. Nous nous approchâmes. Je me collai à la vitre de droite avec l’impatience et l’extraversion de l’enfant qui visite un zoo et je découvris avec stupéfaction une dizaine de nouveau-nés, rangés dans des lits en plastique sous des cloches transparentes. C’était un élevage de bébés. Ils étaient tout petits. Je me mettais à tous les aimer, car parmi eux, se trouvait Pauline. Nous ne pûmes pénétrer dans la pièce mais une sage-femme s’empara du berceau et le fit rouler jusqu’à nous. C’était elle : Pauline. Ils l’avaient écrit sur une languette de papier. Dans cet environnement artificiel, elle paraissait parfaitement pure et vivante et elle était à nous.
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𝓘𝓵𝓼 𝓼’𝓪𝓲𝓶𝓪𝓲𝓮𝓷𝓽 𝓹𝓸𝓾𝓻 𝓭𝓮 𝓿𝓻𝓪𝓲. 𝓝𝓲 𝓽𝓻𝓸𝓹, 𝓷𝓲 𝓹𝓮𝓾. 𝓘𝓵 𝓯𝓪𝓾𝓽 𝓼𝓮 𝓶é𝓯𝓲𝓮𝓻 𝓭𝓮𝓼 𝓰𝓮𝓷𝓼 𝓺𝓾𝓲 𝓪𝓲𝓶𝓮𝓷𝓽 𝓽𝓻𝓸𝓹 𝓪𝓾𝓽𝓪𝓷𝓽 𝓺𝓾𝓮 𝓬𝓮𝓾𝔁 𝓺𝓾𝓲 𝓭é𝓽𝓮𝓼𝓽𝓮𝓷𝓽 𝓽𝓻𝓸𝓹. 𝓔𝓾𝔁 𝓼’𝓪𝓲𝓶𝓪𝓲𝓮𝓷𝓽 𝓳𝓾𝓼𝓽𝓮𝓶𝓮𝓷𝓽 𝓮𝓽 𝓵𝓮𝓾𝓻 𝓪𝓶𝓸𝓾𝓻 𝓲𝓷𝓼𝓹𝓲𝓻𝓪𝓲𝓽 𝓵𝓪 𝓬𝓸𝓷𝓯𝓲𝓪𝓷𝓬𝓮.
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Jean-Baptiste Roussouly
Je suis né aux environs de l’année 1998, lorsque j’eus atteint l’âge de quinze ans. C’est à cette époque que mes parents décidèrent de se séparer définitivement. Drôle de datation que de considérer une fin comme un commencement. Chacun nait lors de sa mise au monde, à la minute même où la vie devient extérieure à la matrice maternelle et je n’échappais guère à cette règle universelle. Mais certains d’entre nous peuvent estimer que leur date d’arrivée dans le monde diffère de celle de leur naissance […] La naissance nous échappe, la mort aussi, parfois ; mais pas notre renaissance.
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Naitre c’est apprendre à mourir mais renaitre, c’est accepter de vivre un stade supérieur dans notre rapport à la vie. Une renaissance c’est vivre un éveil, sortir d’une ombre pour apparaître au monde autrement.
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Je lui fis mon dernier adieu en l’embrassant fiévreusement sur la glabelle et en lui chuchotant « Je t’aime papi » un « je t’aime » inconditionnel que je n’eus pas désiré qu’il entendît pour ne pas lui faire trop de peine à mourir. Il disparut deux jours plus tard et je le rajoutai à la table des abonnés absents ; celle que je dresse secrètement dans ma tête à chaque repas de famille.
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Les limites n'existent pas, seuls les obstacles nous freinent.
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Jean-Baptiste Roussouly
L'amour c'est parfois conjuguer le verbe attendre
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Jean-Baptiste Roussouly
Il déjouait subtilement la sentence qui voudrait qu’avec le temps les passions s’amoindrissent.
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