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Critiques de Jean Bastide (126)
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Elric, tome 1 : Le trône de rubis (BD)

Les portes de Melniboné me sont longtemps restées fermées, incapable que j'ai été de découvrir son histoire sous la forme de romans. Heureusement, il y a la BD.



C'est donc avec plaisir que je retrouve Elric, l'Empereur Albinos qui a hanté mon enfance. C'était les grands frères qui lisaient ça et s'adonnaient au jeu de rôle. Je n'étais pas assez mâture pour savourer cette œuvre glauque et barbare. C'est aujourd'hui chose faite.



Et le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est bien barré. Il s'agit ni plus ni moins de Dark Fantasy, dans sa forme la plus sombre. Nous sommes du côté des méchants, au sein d'un peuple guerrier et fier, bourré de vices. Malgré tout, le plaisir était là.



Elric est vraiment doté d'un fort magnétisme. On souhaite connaître la suite de ses aventures, aussi sombres ses débuts soient-ils. Le dessin et les couleurs apportent une ambiance qui amplifient notre malaise à découvrir Melniboné. On donnerait cher pour ne jamais croiser la route de ce peuple obscure.



Pour résumer, une œuvre assez particulière, sombre mais efficace, quoique courte, même pour un premier tome.
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Elric, tome 1 : Le trône de rubis (BD)

Comment résister quand on vous offre la possibilité d’acquérir gratuitement une magnifique bande dessinée française qui tente d’adapter une des séries de fantasy les plus complexes, imaginée par Michael Moorcock, que je connais trop peu vu ce que j’en entends ça et là ? Eh bien, on ne résiste pas et on répond positivement à l’appel de Babelio, de sa Masse Critique et des éditions Glénat !



Qu’est-ce donc qu’Elric et son « Trône de Rubis » ? C’est tout simplement le récit de la fin d’un empire sombre et décadent, celui des Melnibonéens… le « tout simplement » est peut-être exagéré du coup. D’autant plus que le présent empereur, envié de bien des concurrents, se retrouve être faible de corps, mais heureusement pas d’esprit. Cet albinos tourmenté et souffreteux est le cœur même du récit : Michael Moorcock juge, dès la préface, que cette adaptation est absolument la meilleure qui puisse être faite de ce personnage si particulier. L’antihéros par excellence se retrouve à la tête de cet empire sans âge mais qui semble avoir déjà trop duré.

Nous pouvons dire, sans dévoiler l’intrigue en aucune façon, que le scénario élaboré par Julien Blondel répond parfaitement aux attentes de ce genre d’adaptation : même si je n’ai pas encore eu le plaisir de découvrir les romans de Michael Moorcock, le personnage est rendu à merveille dans ses contradictions et l’univers qui l’entoure est dévoilé juste ce qu’il faut pour pouvoir avancer au moyen de repères évidents. De la même façon, la transposition graphique de ce monde de fantasy par Didier Poli, Robin Recht et Jean Bastide donnent vraiment envie, car ça suinte la décadence et la nécrose à toutes les pages ! C’est sombre, c’est héroïque, c’est de la bonne fantasy comme on l’aime !

Pour finir, cette première édition compte, pour notre plus grand plaisir, un épais dossier de croquis en fin d'ouvrage. C'est l'occasion de voir la construction graphique de l'univers et des personnages de la saga d'Elric, construction d'autant plus intéressante que chaque contributeur (dessinateurs et coloristes) ont leur propre univers et qu'il leur a fallu concilier leurs différents apports.



Bref, que dire à part que la suite sera attendue, car même le récit n’est pas toujours simple pour les novices, il apparaît être vraiment passionnant dès qu’on s’y intéresse un peu et permet un très bon moment de lecture, ce qui est vraiment le plus important. Merci donc encore à Babelio, à son opération Masse Critique et aux éditions Glénat pour m’avoir permis de découvrir cette nouvelle série d’envergure.



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Elric, tome 1 : Le trône de rubis (BD)

BD lue dans le cadre d'une Masse Critique spéciale du mois de mai.



J'ai accepté de recevoir cette BD car l'univers de Michaël Moorcock, dont celle-ci est issue, m'intéressait depuis quelques temps. Je remercie au passage les éditions Glénat et Babelio de m'avoir fait parvenir celle-ci :-)



Malheureusement, comme je suis une acheteuse compulsive de livres en tous genres, j'en ai acheté beaucoup mais aucun de M. Moorcock. Néanmoins si celle-ci me plaît, je réparerais très vite cette erreur, quoique... j'ai encore beaucoup à lire avant ^^



Voyons voir d'abord ce que donne cette BD, si son aperçu me donnera un avis favorable pour la suite :-)



En tout cas, la couverture est splendide tout en noir et nuances de rouge, où on aperçoit un homme sur un trône... de rubis ?



L'avant-propos a été réalisé par M. Moorcock pour nous expliquer que la version de son roman que nous tenons entre les mains est la plus aboutie de toutes les adaptations déjà réalisées.



Les dessins sont très beaux, très travaillés que ce soient pour les paysages (maritime, ville...) que pour les personnages, même si j'ai remarqué une petite bourde dans le dessin. Certains graphismes sortent allègrement des cases et utilisent la page entière voire la double page.



Une chose m'a néanmoins gêné chez les Melnibonéens... Sont-ils cannibales pour aimer autant boire le sang des autres, des vaincus généralement, en apéritif ?



Cette histoire d'antihéros est plutôt intéressante, un roi malade et albinos que tout le monde voudrait voir mort surtout son cousin, son successeur au trône, car ils le jugent trop faible pour être un vrai Melnibonéen.



Mais par amour, les comportements peuvent changer comme nous le prouve son cousin, pour l'amour du pouvoir et des conquêtes, et Elric, pour l'amour de sa reine. À eux 2, ils vont révéler des comportements ultra-destructeurs envers leur patrie. La suite promet donc d'être des plus intéressantes.



Par contre, je ne suis pas sûre que cela me donnera envie de lire le roman associé, trop sanguinaire et violent à mon goût. En BD, cela ne me dérange pas, j'ai déjà lu des séries au nom évocateur (« 666 » et « 6666 » ^^), mais pas en roman.



À la fin de cet album, nous avons le plaisir de découvrir 16 pages d'illustrations et d'explications sur la création de cette BD, c'est le privilège de la première édition puisque cette BD sortira dans les bacs le 22 mai!!



C'est finalement la partie de la BD qui m'a le plus plu car on découvre les ébauches des personnages principaux ainsi que de leurs armes. C'est un groupe d'artistes français qui a réalisé cette BD avec l'accord de son auteur initial. Nous avons donc des crayonnés, certains faits au stylo noir au trait très précis par-dessus le crayon à papier, et des dessins encrés. Les esquisses pour Elric, sa reine et le jeune garçon que l'on voit à la fin de ce tome sont particulièrement superbes.



La dernière explication sur le travail commun de 3 dessinateurs est ce qui m'a le plus intéressée et que j'ai aimé détailler pour mieux en comprendre et en voir le dessin :-)



Nous avons également droit à la fin de ce bonus à un hommage donné à l'univers d'Elric par différents artistes français. Ils ont donc dessiné Elric tel qu'ils le voyaient ou son arme si particulière ou encore un autre élément de son univers.



L'univers et la mythologie créé autour d'Elric est certes assez complexe mais ils me donnent très envie de découvrir la suite de cette BD dont je suivrais la sortie. La série est prévue pour être composée de 4 tomes. À voir si la série complète me donne envie d'en lire le roman de fantasy dont elle est issue.



Comme vous l'aurez compris, je vous conseille donc de découvrir cette BD dont l'équipe est entièrement française que vous soyez connaisseur d'Elric et de M. Moorcock ou simple novice de ce type d'univers comme moi :-)



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

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Elric, tome 1 : Le trône de rubis (BD)

1961. La nouvelle la plus célèbre de Michael Moorcock, « La Cité qui rêve », mettant en scène l'empereur-sorcier albinos Elric, voit le jour, donnant ainsi naissance à l'une des figures parmi les plus emblématiques de la fantasy. Depuis, d'innombrables artistes, pour la plupart britanniques, se sont frottés à l'épineux exercice de faire prendre corps à ce personnage ambigüe et tourmenté par le biais de l'illustration. En cette année 2013, c'est au tour des Français de tenter l'expérience à travers cette adaptation en bande-dessinée du premier tome des aventures d'Elric réalisée par Julien Blondel au scénario, Robin Recht et Didier Poli aux dessins, et Jean Bastide aux couleurs. L'initiative est fort louable, et le moins que l'on puisse dire, c'est que les éditions Glénat ne ménagent pas leurs efforts pour nous mettre dans de bonnes dispositions. Outre une magnifique couverture, le lecteur peut également apprécier la présence d'une longue préface signée Monsieur Moorcock lui-même dans laquelle il déclare sans ambages qu'il s'agit là sans doute possible de l’adaptation de son héros et de son univers la mieux réussie. L'auteur n'hésite également pas à reconnaître la qualité des choix scénaristiques de Julien Blondel, allant même jusqu'à confesser que ce récit « est la saga de l'Albinos que j'aurais moi-même écrite si j'y avais pensé le premier. » Rien que ça !



Difficile dans ces circonstances de partir avec de mauvais aprioris, d'autant plus que cette adaptation se révèle effectivement d'une très grande qualité. N'ayant, à ma grande honte, jamais lu les ouvrages de Moorcock, il m'est évidemment difficile d'apprécier la qualité de la transposition des mots de l'auteur en image, néanmoins nul besoin de connaître au préalable le personnage d'Elric et son univers pour se passionner pour l'histoire. Les personnages bénéficient tous d'un traitement soigné, que ce soit au niveau des dessins que de la personnalité : Elric, empereur albinos sombre et tourmenté ; Cymoril, reine aimante et impitoyable dont le personnage a été ici particulièrement étoffé ; Yyrkoon, courtisan ambitieux et manipulateur... Idem pour le décor, les dessinateurs étant parvenus à retranscrire de façon bluffante toute la flamboyance et la magnificence de ce royaume de Melniboné, du vaste palais d'Imrryr et son trône de rubis à l'impressionnant labyrinthe maritime protégeant la capitale. Il faut également saluer la présence en fin de volume d'un dossier très complet expliquant la genèse du projet (la collaboration entre les nombreux dessinateurs, le processus de création des personnages, les inspirations et travaux de recherches pour les décors, les costumes...) ainsi que de magnifiques planches proposant plusieurs variations du personnage d'Elric.



Pari réussi haut la main pour les quatre créateurs de ce premier album qui rendent ici un bel hommage à l'œuvre et au personnage les plus célèbres de M. Moorcock. Un grand merci à Babélio et aux éditions Glénat pour m'avoir fait découvrir cette magnifique adaptation dont je ne manquerai pas de suivre les prochaines parutions.
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Elric, tome 1 : Le trône de rubis (BD)

Mon Avis : Elric fait partie de ces héros de Fantasy connus et populaires dont j’ai tenté vaguement de me lancer dans la découverte il y a quelques années de cela. Le problème étant, qu’à l’époque, n’ayant pas de chronologie claire je me suis un peu perdu dans tous ces romans qui ne se valaient pas tous. Mais voilà Elric revient un peu sur le devant de la scène, Pocket ayant prévu de ressortir ce cycle en intégrale et une BD paraissant chez Glénat. Alors, quand Babelio m’a proposé de découvrir le premier tome de cette Bande Dessinée je me suis facilement laissé tenter. Je remercie donc Babelio et les éditions Glénat pour m’avoir permis de lire ce premier tome de ce cycle.



Finalement je suis bien content de m’être laissé tenter par cette BD qui offre au lecteur une histoire vraiment intéressante et pleine de surprise à travers la vie de ce héros qu’est Elric. L’histoire prend son temps pour développer l’univers, les personnages et l’intrigue, mais arrive à garder un rythme vraiment efficace et prenant, grâce à de l’action un minimum présent et de rebondissements intéressants, qui fait qu’on se laisse facilement entrainer par l’intrigue. Entre batailles sanglantes et intrigues politiques pour le pouvoir ce premier tome se révèle dense et soigné. D’ailleurs c’est peut-être aussi un soucis, cette densité, car, une BD ayant un nombre de pages assez courts, parfois on se sent coincé, on aurait aimé avoir plus de développement sur tel ou tel point qui paraissent un peu vite passés. Ce premier volume est un premier tome quand même réussi et efficace, mais un tome d’introduction avec ses avantages et ses inconvénients, qui sert à poser les bases tout en possédant aussi cet aspect un peu frustrant, une fois la dernière page tournée, de se dire qu’on a à peine toucher l’histoire. Rien de dérangeant au final.



L’univers mis en place est vraiment intéressant se consacrant principalement à travers ce premier tome au peuple de Melniboné. Un peuple entre puissance et décadence qui impose sa volonté par la force, mais se laisse tomber dans la déchéance, les fêtes et autres fantaisies mélange de violence et de plaisir. Un peuple qui fait clairement penser aux Romains qui ont aussi soufferts de cette chute. Un univers, mélange aussi entre dieux, démons, hommes et sorciers, qui se révèle vraiment intéressant même si comme l’histoire on ne fait que pour le moment l’effleurer. Dans tous les cas un monde efficace et bien construit et qui se révèle vraiment plaisant à découvrir à travers sa magie, sa mythologie et ses mystères.



Concernant les personnages il faut bien avouer que Elric, étant le personnage principal, se révèle vraiment travaillé, construit nous dévoilant plusieurs facettes qui caractérisent ce personnage. Le grand intérêt du personnage est justement le fait de représenter un héros plus nuancé, philosophe, intelligent, contrepoint intéressant dans un monde barbare et violent. Elric est l’antihéros par excellence et un antihéros qui se révèle tout autant juste que parfois violent, mais surtout le lecteur s’intéresse à lui et à ses aventures, on a envie de le découvrir lui, ses secrets et les forces qui tournent autour de lui. Le problème est que le héros éclipse un peu les autres personnages qui sont à peine brossés, on découvre Yrkoonou ou encore Cymoril, mais on ne sait pas grand-chose sur eux, juste la base ce qui est un peu dommage même si ça n’empêche pas ces personnages d’être des protagonistes intéressants.



Concernant les graphismes je les ai trouvés vraiment réussis et magnifiques concernant les décors et les lieux, arrivant à bien mettre en avant l’aspect grandiose et exceptionnel de ce peuple tout en montrant cette décadence et cette chute dans la violence et le plaisir. Par contre, j’aurai juste un léger point à soulever c’est concernant les personnages que je trouve parfois trop lisses et un peu abstrait, au niveau des traits et des émotions, mais rien de bien dramatique. En tout cas le tout est porté par des couleurs qui collent parfaitement à l’univers, mélange de rouge et de noir, où Elric tranche facilement avec son aspect Albinos mettant encore plus en avant sa différence. Au final un premier tome vraiment agréable à découvrir à travers un rythme efficace, mais un tome d’introduction et de présentation tout de même. Je lirai la suite avec grand plaisir.
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Elric, tome 1 : Le trône de rubis (BD)

Je ne connaissais l'oeuvre de Michael Moorcook que de nom. Elric, personnage phare de la Fantasy, un anti-héros albinos à la fois fort et faible, a pris vie sous mes yeux dans cette bande-dessinée.



Je pense que les fans retrouveront dans ce premier tome tout ce qui a pu les charmer au fil des romans de Michael Moorcook : le faste et la décadence mais aussi la cruauté et le désintérêt pour la morale d'un peuple qui est au sommet de la chaine alimentaire. Melnibone est une ville qui abrite en son sein des créatures à l'apparence humaine. Impossible de les confondre avec des êtres humains, les Melnibonéens sont des êtres de magie capables d'invoquer d'anciens démons et de les asservir, ce sont des êtres ambitieux, impitoyables et fiers.



Elric est leur souverain. A peine né, il avait déjà tué et pourtant il est considéré comme faible par son cousin qui le défie régulièrement de prouver sa puissance. Après tout, lui aussi pourrait monter sur le trône. La vie monotone au Palais est interrompue par une nation qui approche de la ville : cette fois, ce ne sont pas les Melibonéens qui sont en quête de richesses, mais des mercenaires qui viennent pour les exterminer au coeur même de leur royaume.



L'histoire en elle-même a été reprise plusieurs fois depuis, à tel point qu'elle nous semble jouée d'avance. Et pourtant, pourtant il y a ces petits détails qui font qu'on veut poursuivre l'aventure au près d'Elric. On veut voir qui va le trahir et pour quelle cause, qui seront ses alliés et qui seront ses ennemis.

Mais ce qui est des plus intriguant, c'est cet univers. A la fois simple et complexe, il est quasiment impossible de tout prendre en compte lors de la première lecture. Entre les différentes nations, les dieux, les démons et les élémentaires on a l'embarras du choix. Les liens se tissent et se rompent au gré des alliances passées et rompues. Ce premier tome nous permet de poser les fondations d'une aventure qui se voudra épique.



Les dessins sont soignés comme le prouve le travail des trois dessinateurs. Néanmoins, par moment je l'ai trouvé très sombre, voire trop sombre pour qu'on puisse y saisir tous les détails. De plus, l'écriture est très petite et peut être fatigante à lire. Par contre j'ai aimé les dessins qui sortent des encarts, qui se superposent les uns aux autres, par moment on a vraiment une impression de grandeur, d'espace qui se dégage de ces dessin... et par d'autres, on a l'impression que le plafond va tomber sur les personnages sous la somme de détails, de traits.



Pendant ma lecture, je n'ai pu m'empêcher de penser à Géralt de Riv, le Sorceleur, personnage principal des romans d'Andrzej Sapkowki. Bien que Géralt soit humain à 100% et bien moins cruel qu'Elric, le fait que l'un et l'autre soient albinos et aient besoin de potions pour survivre a du contribuer à leur rapprochement. Mais il faut dire que les expressions sur le visage d'Elric l'ont rendu tellement vivant qu'il correspondait tout à coup à ce que j'avais imaginé pour Géralt. C'était assez étonnant.



Sinon, ce que j'ai beaucoup apprécié, ce sont les 22 pages bonus qui proposent de revenir sur le travail des dessinateurs : comment ces trois auteurs ont-ils collaborés pour qu'on ait entre les mains cette BD d'aussi bonne qualité. Mais ils nous ont également offert des planches tirées des précédentes adaptations réalisées par d'autres auteurs.



Bref, que vous soyez déjà des fans d'Elric ou bien des fans de fantasy pure et dure vous serez éblouis par cette bande-dessinée qui est une merveilleuse introduction à cette oeuvre majeure de fantasy.
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Elric, tome 1 : Le trône de rubis (BD)

Tout d'abord je tiens à remercier les éditions Glénat et Babelio qui m'ont proposé de critiquer ce livre.

Lorsque j'ai vu qu'il s'agissait d'Elric en BD, j'ai immédiatement su que je postulerai.

Elric, dans certains milieux mal fréquentés des amateurs de la fantasy et des jeux de rôles, c'est une légende, un mythe, une figure incontournable de ces mondes issus de l'imagination de leurs auteurs... Sauf que je n'ai jamais lu Elric! Mais qu'est ce que j'en ai entendu parler.... Alors j'ai vu dans ce masse critique l'occasion de combler une lacune dans ma culture...



J'avoue que le format BD me convient parfaitement. Une couverture digne de ce personnage et de son monde, qui annonce bien le côté sombre et sanglant de l'histoire, des dessins que j'ai personnellement trouvé d'une grande beauté jusque dans l'horreur, bien que trop lisses (le défaut actuellement, la recherche de la perfection, on ne remarque plus le grain de la couleur, du trait...). L'illustration reste sombre en parfaite harmonie avec l'histoire, attention à ne pas le laisser à la portée des plus jeunes, certaines scènes sont assez sanglantes. Je ne l'ai toutefois pas trouvé insoutenable, peut être à cause du détachement avec lequel les pires tortures sont effectuées.



La trame du roman est inchangée et soumise à l'approbation de l'auteur du roman. Lequel va jusqu'à dire que c'est ainsi qu'il aurait écrit l'histoire d'Elric s'il y avait pensé. Car quelques modifications ont été apportées à certains personnages, la femme d'Elric notamment qui a un caractère plus développé que dans les romans.



L'histoire très sombre ce ce dernier empereur d'un peuple décadent, cruel et jouisseur est prenante. Elric, diminué, marqué du sceau de la mort dès sa naissance, tente de mener son peuple sur une nouvelle voie. Seulement son cousin et beau-frère ne l'entend pas de cette oreille.

Trahison, déshonneur, amour, démons, torture, guerre, tous les éléments sont réunis pour une grande saga.



Je ne recommanderai cette BD qu'aux amateurs du genre, à un public averti en quelque sorte, car face à la complexité de l'histoire et à la cruauté de certaines illustrations, nombreux seront rebutés, je pense.



La seule question qui me reste après cette découverte, c'est est ce que j'aurai la patience d'attendre les tomes suivants pour connaitre la suite de cette histoire, ou vais-je me laisser tenter pas les romans (qui, hasard du calendrier, ressortent en intégrale en version poche.... )

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La guerre des Sambre : Hugo & Iris, Chapitr..

Des dessins toujours aussi sublimes, ce troisième tome est très intéressant à lire et la relation entre Hugo et Iris prend un tour plutôt inattendu.



J'ai été cherché d'autres bande dessinée des Sambre afin de pouvoir continuer l'exploration de cette famille avec plaisir.



Une lecture de toute beauté et qui fait plaisir quand on a envie d'une lecture plus rapide en ce temps de grisaille.
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Elric, tome 1 : Le trône de rubis (BD)

Elric n'est pas une œuvre que j'aurais choisie de lire de ma propre initiative. Non pas que la bande dessinée n'offre pas une couverture magnifique (ce qui est la première chose qui m'aide à choisir une bande dessinée) mais elle reflète une telle noirceur que je ne me serais pas aventurée à la feuilleter. Sauf que j'ai reçu ce premier tome par le biais d'un masse critique privé. Et comme souvent lorsqu'on me propose une œuvre, très souvent éloignée de mes lectures habituelles, je suis agréablement surprise. Alors, j'ai accepté. J'aime bien découvrir et sortir de mes sentiers battus de temps à autre, juste pour me prouver que finalement je ne me cantonne pas à quelques univers.



Je ne connais pas l’œuvre de Michael Moorcock, dont est tiré Elric. Je ne peux donc pas vous donner une comparaison ou bien juger de la qualité de l'adaptation, mais Michael Moorcock lui-même semble être très enthousiaste, comme indiqué dans la préface, par rapport à la bande dessinée. Si vous êtes donc fan des romans, je pense que c'est une bonne idée de se lancer dans la lecture de la saga dessinée. Si jamais vous êtes comme moi laissez vous aussi tenter. Car oui, Elric est une œuvre très sombre, violente et complexe, mais il n'en reste pas moins que j'ai apprécié ma lecture du début à la fin. J'avoue que j'étais un peu perdue par les nombreux noms de peuples, de lieux et autres noms propres à ce monde, mais le lexique de la fin aide beaucoup, et même sans cela, mon "ignorance" ne m'a pas gâché ma lecture. Et même si on n'arrive pas à bien situé certaines choses, je trouve que cela donne plus de vie à l'univers. J'entends par là qu'il est plus facile de s'immerger, en quelque sorte. Ce ne sont certes que des noms mais ils donnent tout de suite une ambiance bien spéciale.



L'histoire en elle-même est très prenante, d'une part parce qu'on est très rapidement lancé dans l'action, et aussi parce qu'il n'y a pas de temps mort. Tout s'enchaîne assez rapidement, sans réel temps mort. Si bien que j'ai eu l'impression que ce tome un n'était finalement qu'un préambule, une présentation du héros et des événements qui l'ont conduit à être ce qu'il est, pour ensuite pouvoir entrer réellement dans le vif du sujet. Encore une fois, n'ayant pas lu les romans, ce n'est qu'une impression, je me trompe peut-être mais c'est mon ressenti.



J'ai aussi beaucoup aimé la richesse de l'univers, mêlant magie, conquête, bataille, romance... Le tout est magnifiquement illustré ce qui donne bien entendu plus de poids à l’œuvre. L'élégance et la richesse des dessins montrent autant l'horreur que la beauté d'une scène. Et cela reste très important pour moi. Si une œuvre graphique (bande dessinée, manga, comics...) ne m'attire pas graphiquement, je n'arrive pas à entrer dans l'histoire. Je me focalise sur le trait que je n'apprécie pas au détriment de la trame et cela même si celle-ci est excellente. Il y a donc dans Elric un très bon équilibre graphique et scénaristique.



Je finirais en remerciant Babelio et les éditions Glénat pour cette découverte très intéressante. Je pense que si l'occasion se présente, je poursuivrais l'aventure d'Elric, et me laisserais même tenter par l’œuvre originale de Michael Moorcock.
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La guerre des Sambre : Hugo & Iris, Chapitr..

J'ai craqué sur cette bande dessinée grâce aux dessins qui sont vraiment très beaux et puis l'envie de lire un récit qui sorte un peu de l'ordinaire en suivant une saga familiale, une histoire très intrigante sur fond de mariage arrangé et de fortune familiale.



Une histoire mystérieuse qui donne très envie de continuer la saga ne serait que pour voir à nouveau ce graphisme en noir, blanc et rouge de toute beauté.



Un véritable plaisir de lecture, je continuerai cette saga avec plaisir.
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Elric, tome 1 : Le trône de rubis (BD)

Mince alors...

Moi qui voulais prendre mon temps pour lire cette BD, je n'y suis simplement pas arrivée !

J'ai lu la saga d'Elric à l'époque où je ne savais pas du tout ce qu'était la dark fantasy, et j'avais adoré, puisque je les ai quasiment tous lus, sauf le tout dernier qui n'est pas des meilleurs, si j'ai bien compris, et que j'ai acquis récemment d'occasion...

Ici, la bande dessinée nous offre un récit assez différent de ce dont j'ai le souvenir.

Même si les romans sont assez noirs, nous avons là une bande dessinée carrément glauque, plus outrée dans tous les sens du termes ! Ou alors j'avais l'imagination bien faible par rapport à celle de ces auteurs français qui ont réussi à rendre tangible Melnibonée, le trône de rubis et un Elric aussi moorcockien que celui de Moorcock, il fallait quand même le faire ! Je l'imaginais cependant plus "frêle" que les dessins...

Les dessins sont fabuleux, grandioses, les décors assez énormes, et sombres comme il se doit. Evidemment les dieux et démons me rappellent Yog-Sothoth et Cthulhu, puisque je suis en plein Lovecraft par ailleurs... Cette inspiration multiple donne un environnement très riche et une envie fulgurante de lire la suite, que je regrette de ne m'être pas offerte pour Noël, flûte !

Peut-être est-ce un peu difficile d'accès pour ceux qui n'ont pas lu les romans, je ne sais pas trop, ça me paraît un peu compliqué, je demanderai à mes enfants, une fois qu'ils l'auront lu. Ce qui me manque un peu : les états d'âme d'Elric, qui font aussi la force des romans et qui ne sont que survolés ici. Ils seront peut-être approfondis plus tard, nous verrons bien.

En bref, le tome 2 est dans mon panier pour Janvier...

Je me dois d'ajouter que Moorcock est un de mes auteurs préférés, et même s'il n'a pas écrit que du "meilleur", si vous ne connaissez aucun roman de lui, je vous conseille de vous y mettre (Elric, Corum, Hawkmoon, au moins...) ! Elric est "mythique", pour moi. J'ai même un tableau exclusif par Vincent Devault qui le représente et qui trône dans ma salle à manger.

Je suis par ailleurs assez curieuse de voir comment ces auteurs français vont nous dépeindre le multivers moorcockien !
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Elric, tome 1 : Le trône de rubis (BD)

Un peu de contexte pour commencer. Je ne suis pas du tout un lecteur de BD. J'en ai lu pas mal dans ma lointaine jeunesse mais je préfère depuis longtemps les lectures plus consistantes. Alors quand Babelio (que je remercie au passage, ainsi que les éditions Glénat) m'a proposé de lire ce tome d'Elric pour son opération Masse Critique j'ai un peu hésité, mais j'ai finalement décidé d'accepter car d'une part c'est de la Fantasy (mon genre de prédilection), et d'autre part parce que j'étais curieux de voir ce qu'ils avaient pu faire de ce premier tome d'Elric dont j'ai lu le roman assez récemment et qui m'avait un peu déçu par rapport à ce que j'en attendais.



Pour résumer l'histoire nous découvrons donc dans ce 1er tome Elric, empereur d'une civilisation très puissante mais largement décadente, lui même affligé de nombreux maux et surtout d'un cousin qui semble prêt à tout pour lui ravir le trône...



J'avais trouvé le roman très (trop ?) court et finalement je crois que le format BD convient mieux à cette histoire. La trame étant la même à quelques détails près, j'ai surtout passé du temps à décortiquer les belles et riches illustrations qui représentent à merveille l'univers très sombre de Melniboné et j'ai finalement passé un meilleur moment que sur le roman.



Une lecture à conseiller donc pour ceux qui souhaiteraient s'initier à l'univers d'Elric avant de passer aux romans s'ils souhaitent approfondir.
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Elric, tome 1 : Le trône de rubis (BD)

Je découvre sur le tard cette bd consacrée à Elric. Je me suis laissé convaincre parce que j'ai déouvert et apprécié le travail de Julien Blondel sur Conan, l'heure du dragon. Et je ne suis là encore absolument pas déçu.

En quelques lignes, quelques mots, l'auteur dresse le portrait des personnages principaux, la triade Elric/Yrkoon, Cymoril, pose les enjeux et présente le royaume de Melniboné.

Mais nul besoin de mots là où les planches magnifiques parlent d'elles mêmes et nous montrent toute la décadence, la déchéance de Melniboné, et la tension tragique et dramatique qui définissent les trois personnages.

L'introduction dense suffisait déjà à peser la dimension tragique qui entourait Elric bien avant sa naissance, lui promettant un destion hors norme.

Les bases du cycle sont présents dans ce premier tome. C'est riche, c'est dense, c'est bien fait et ça promet du lourd pour la suite.
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La guerre des Sambre : Hugo & Iris, Chapitr..

Je suis toujours aussi subjugué par la beauté des dessins de cette bande dessinée et du côté mystérieux qui s'en dégage et ici cette atmosphère est omni-présente avec le personnage d'Iris à qui il faut des fleurs spécifiques à aller chercher chez une sorte de voyante.



Hugo est subjugué par les yeux de celle-ci et cherche à savoir d'ou vient cette couleur si particulière, il va donc tout faire pour approcher cette mystérieuse Iris quitte à se ruiner.



Je poursuivrais la lecture de cette saga avec plaisir ayant d'ailleurs ramené quatre autres tomes à la maison.
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La guerre des Sambre : Hugo & Iris, Chapitr..

En 1830 Hugo épouse Blanche. Il reçoit en dot une mine que son père lui demande de vendre. Ce dernier endetté n'a trouvé que ce moyen pour éponger ses dettes. Hugo part pour la mine et découvre ce monde sous terre. Un éboulement lui fait découvrir des ossements dont il veut connaître l'origine. Lui qui a toujours obéit à son père pourra t'il lui tenir tète ?

Très belle BD avec un graphisme réel. La guerre des Sambre est à la fois historique et mystique.

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Elric, tome 1 : Le trône de rubis (BD)

Plongée dans un univers ultra violent.

Elric, empereur albinos règne sur Melniboné, royaume décadent peuplé par des guerriers cruels et impitoyables. Elric donc, le cul assis sur son trône de rubis (illustration de couverture), au centre de l'ïle des dragons, accomplit sa souveraineté implacable dans un monde cauchemardesque. D'un côté il dirige et rend justice pendant que de l'autre, il soigne son corps malade auprès de sa bien-aimée la reine Cymoril. Tout change le jour où l'un de ses barons enlève sa reine. Dès lors il n'aura de cesse de traquer l'assaillant pour retrouver son aimée.

Impression mitigée pour cette BD.

L'histoire n'est pas très intéressante. Les Melnibonéens ressemblent physiquement à des humains mais n'en sont pas. La BD n'explique pas ce qu'ils sont réellement. Les humains qui gravitent dans cet empire sont des esclaves de plaisir ou des mets de choix. Les dessins sont d'ailleurs assez explicites. Elric apparaît d'emblée comme à part, physiquement déjà c'est un albinos et il est faible au regard des critères qui prévalent chez son peuple. Psychologiquement également, il paraît plus sage que ses équivalents.

Pour autant, ce premier tome prend beaucoup (trop ?) de temps à planter le décor et l'action n'intervient que tardivement. Et là, on se régale, le graphisme explose, se dessine superbement au fur et à mesure que se déchaînent les éléments et les démons.

Alors un gros +1 pour le graphisme mais l'histoire en elle-même bof bof.

J'ai enchaîné sur le tome 2 et là, l'histoire décolle vraiment et je me suis enfin sentie attirée par la saga qui promet agréablement.

Dommage qu'à mon sens, le tome 1 souffre d'un retard à l'allumage.
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Notre Dame, tome 2 : Quasimodo

Avec ce tome deux, lauteur nous livre la fin tragique de Notre Dame. Paris est le théatre de cette fatalité qui s'abat avec cruauté parfois. Ananké.

(titre de ce tome 2, et non quasimodo comme c'est marqué, et qui signifie en grac ancien : destinée)

Dans ce tome 2 tout s'enchaine avec rapidité et fluidité. Pierre Gringoire qui essaie avec maladresse de conquérir le coeur d'une Esméralda déjà vouée corps et ame au capitaine Phoebus. Ce dernier, bellatre et goujat, n'a pas les même sentiment au contraire de Calude Frollo, torturé.

Les personnages ont un côté caricaturaux. Phoebus n'est pas le héros blond qu'on admire dans le dessins animé de Disney de quand j'étais petite, hein. C'est rien qu'un pov' type !! Esméralda est navrante de naïveté. Son comportement avec lui nous donne envie de lui crier dans les oreilles de se réveiller. J'ai bien plus apprécié Frollo (c'est le méchant, bien sur, mais je le trouve très réussi). Son combat intérieur est tellement palpable, tellement visible sur ses traits. On le voit touchant, paternel, protecteur avec Quasimodo puis violent, déformé par ses pulsions pour la belle égyptienne.

Une résolution qui ne pouvait être que tragique parfaitement rendu par le dessin.
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Elric, tome 1 : Le trône de rubis (BD)

Tout d’abord, je tiens à remercier vivement Babelio et les éditions Glénat pour cette belle découverte que je dois à Masse Critique.



Elric, surnommé le « démon blanc » par ses ennemis, est né dans les larmes et dans le sang. Il est l’héritier d’un royaume puissant et décadent, celui de Melniboné, où règne une magie ancestrale capable de ressusciter les morts et d’invoquer des démons invulnérables. Il est le descendant maudit d’un empire qui vacille, affaibli par les guerres de pouvoir, par les trahisons et par ses propres excès. Elric gouverne un peuple sanguinaire et cruel depuis son trône de rubis, soutenu par sa cousine, la belle Cymoril, une magicienne aux charmes envoûtants. C’est un empereur ambigu et contrasté. Sa puissance est altérée par la fragilité de sa santé et par la maladie qui le ronge. Il se livre et assiste indifférent aux pires tortures, mais se montre capable de pitié et de faiblesse envers les siens et cette position pourrait bien lui couter tout ce qu’il possède…



Tout d’abord, je tiens à préciser qu’avant de me lancer dans cette bande-dessinée, je ne connaissais pas du tout le personnage d’Elric. Je n’ai jamais lu le roman de Michael Moorcock, ni aucune des adaptations qui ont été faites et je reconnais que ce premier tome m’a donné envie d’en savoir plus, ce qui est bon signe ! Il s’agit d’un tome d’introduction qui permet de placer le cadre (somptueux !), les personnages principaux et les prémices d’une intrigue qui semble riche et complexe. Le royaume de Melniboné se caractérise par la démesure de son imposant palais entouré par les flots et par ses décors grandioses et gigantesques. Deux couleurs dominent et amplifient l’esthétisme de ce premier tome : le blanc et le rouge, les couleurs d’Elric, l’albinos. Le rouge plus particulièrement s’impose comme un élément dominant du décor. Il est à la fois un symbole de richesse et de pouvoir grâce au rubis, mais aussi de cruauté et de carnage, en souvenir du sang versé. La démesure, la décadence, la violence et la magie sont donc les thèmes forts alléchants qui constituent ce premier tome… Autant vous dire qu’avec une telle introduction, je n’ai qu’une envie : me plonger dans la suite !



A souligner également les 16 pages d’illustrations inédites que l’on trouve dans la première édition et qui sont un bien joli bonus ! Alors, pour ceux qui veulent en profiter, un conseil : dépêchez-vous !
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La guerre des Sambre : Hugo & Iris, Chapitr..

Les lecteurs de Sambre apprécieront sûrement de remonter les origines de cette grande saga romanesque tout comme les nouveaux venus - dont je suis - qui succomberont sans doute, par la suite, à la lecture des cinq tomes de la série mère. Avec Hugo et Iris (Chapitre I), le scénariste Bernar Yslaire, inaugure un projet ambitieux. Celui de trois cycles, trois époques, trois générations de Sambre. Pour accompagner le lecteur, Yslaire propose un très bel arbre généalogique dont les branches dévoilent des noms accompagnés de visages à la beauté mélancolique. Résolument inspirée des grands classiques littéraires du XIXème siècle, la trame se construit lentement autour d’une malédiction familiale instiguée par Hugo. Ce personnage, profondément rêveur et tourmenté, entreprend lors d’un séjour à Paris, d’écrire un ouvrage, fruit de ses recherches et de ses réflexions.



Pour ce premier volet introductif de la guerre des Sambre, Yslaire s’entoure de deux jeunes dessinateurs talentueux : Jean Bastide et Vincent Mezil. Le résultat est de toute beauté. Avec un souci constant du détail, chaque case donne l’illusion au lecteur de se trouver face à un tableau. La force du graphisme réside dans les effets de clair-obscur et d’éclairages tamisés. L’obscurité qui règne dans ce récit comme dans les illustrations apporte une dimension dramatique, esthétique et même romantique grâce à une couleur supplémentaire mais plus que tout essentielle, le rouge. Symbole de mort mais aussi de passion. Voilà ce à quoi vous invite cette flamboyante œuvre-d’art !



Un joli coup de cœur pour le graphisme et pour une histoire très prometteuse sinon maudite. A suivre sans plus tarder dans le chapitre II sorti en septembre 2008 ! Un grand merci à Keltia dont le billet m'a convaincue de me lancer dans cette lecture malgré mes réserves !
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La guerre des Sambre : Hugo & Iris, Chapitr..

Dans ce second tome, Hugo semble de plus en plus sombrer dans une obsession aux limites de la folie.

Blanche adopte peu à peu le dédain qui la caractérise dans la série consacrée à Bernard et Julie.

Nous ne saurons peut-être jamais ce que Maxime avait à dévoiler à son fils (à moins, sans doute, que la réponse soit dans la série qui lui est consacrée...Yslaire sait appâter le chaland)

Les personnages évoluent au fur et à mesure que l'histoire avance et je dois avouer que peu d'entre eux me sont sympathiques. Alors que certains éveillent l'intérêt (comme Judith-Egalité par exemple), je ne comprends pas (encore?) l'intérêt des jumelles ou encore ce qui différencie Victoire de Sarah à la génération suivante.

Le dessin, quant à lui, est absolument magnifique et abouti. Splendide.
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