Aurélie Valence donc. L’une des photos montre une blondinette aux nattes courtes, au sourire blindé par un appareil dentaire en fil de fer et des yeux bleu pâle. Un modèle courant, pas grande, pas encore obèse et aujourd’hui plate de poitrine comme un marbre d’ajusteur. Je devais l’enlever. L’adresse de ses parents m’était donnée, et, c’était souligné, je ne devais lui faire aucun mal. Surtout pas la livrer aux pédophiles habituels, sous-entendait la lettre. Je devais simplement la mettre en lieu sûr en attendant de nouvelles instructions.