Jean-Bernard Papi

J’ai beaucoup apprécié lire ce roman. L’histoire raconte en quelque sorte le quotidien d’un tueur. Mais sa vie va être bouleversée par une enfant qu’il doit kidnapper pour quelqu’un.

Ce que j’ai trouvé intéressant et original à la fois c’est le fait que l’histoire ne soit pas racontée d’un point de vue d’un tueur dur et sans état d’âme.

Jean-Bernard Papi, l’auteur, nous décrit un personnage, sensible, père de famille, humain et qui ne cherche finalement que la justice.



J’ai été touchée par le duo José/ Aurélie et j’ai trouvé un peu dommage que l’auteur n’exploite pas un peu plus ce duo… J’aurais vraiment souhaité qu’il apparaisse durant tout le roman et non juste pendant seulement une partie comme c’est le cas dans l’histoire.

C’est un duo touchant et plein de sincérité et je trouve un peu dommage que l’auteur ne l’ait pas gardé du début jusqu’à la fin.

Concernant les autres personnages ils ne sont pas assez bien approfondis. J’aurais souhaité que le personnage principal ait moins de problèmes et que les passages concernant les meurtres durent un peu plus longtemps.

J’ai eu l’impression que ça allait trop vite, parfois même beaucoup trop vite.

Concernant les descriptions, elles auraient pu être un peu plus développées mais dans l’ensemble j’ai trouvé que certaines étaient assez bien écrites. Je ne suis pas arrivée à m’imaginer entièrement les sentiments des protagonistes.



Les idées s’enchaînent bien et on ne s’ennuie pas en lisant l’histoire. Tout est bien ficelé et on se rend compte que le personnage principal s’est mis dans une sale affaire.

J’aurais peut-être souhaité aussi que l’on ait un peu plus de scènes de crime. Ces dernières sont peu approfondies et finalement on assiste juste aux meurtres et il n’y a pas « d’après »… Pour moi il manque un petit quelque chose pour que ce soit plus réaliste, peut-être un arrêt sur image comme si le tueur contemplait son œuvre.



Le fait que, tout au long de l’histoire, il y ait un point de vue interne à un seul personnage nous permet vraiment de plus facilement s’identifier à lui. J’ai trouvé que c’était vraiment une bonne idée pour ce genre de roman. On est ainsi tout de suite intégré dans le quotidien du protagoniste pour n’en ressortir qu’à la fin.

La fin est intéressante, une fin comme je les aime. J’aurais peut-être aimé avoir le ressenti du personnage, dans la dernière scène il n’est pas du tout présent et je trouve cela un peu décevant.

En résumé c’est un bon roman que je vous conseille où vous rencontrerez un tueur à gage pas forcément comme les autres !


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Le temps est aux obsèques, lecteurs, du moins à l’agonie qui les précède. Viens, assister à la phase terminale du Général, qui n’en est pas un d’ailleurs, aux côtés ceux qui se font un devoir de l’accompagner une dernière fois avant que l’agonie ne l’emporte. Oui mais voilà, anticiper la mort d’un proche est avant tout l’occasion de ressasser les frustrations les plus enfouies, et côtoyer sa fratrie dans un moment de fragilité risque de faire voler en éclats la bienséance requise en de pareilles circonstances.



Et c’est là que ça commence à déconner, lecteur. Parce que le Général, sa vie a été d’une vanité indicible et tous le savent. Quant à ses enfants, leurs pitoyables bassesses n’ont d’égal que le ridicule de leur dévouée maman, dont la principale préoccupation est de désormais cacher le trouble que suscite la présence de son ancien amant. Si tu veux continuer ta lecture, sois capable de te marrer de tout, parce qu’entre un militaire pédé et un comédien saute-au-paf (c’est comme ça qu’on les désigne chez moi…) tout une galerie de personnages loufoques et ridicules à souhait fera office de garnison. Mais seul le chien disparu du bientôt feu-faux Général ne trouve grâce à ses yeux et c’est finalement le seul être qu’il aura vraiment aimé dans sa vie. Consternant, mais véridique !



Un roman étrange, original et fantaisiste, qui ne m’a pas toujours passionnée mais qui a le mérite d’interroger sur tout le bien dont on encense soudainement ceux contre lesquels on a passé sa vie à pester. A méditer les jours de pluie, par exemple.

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Livre prêté par mon papa qui est a fait les écoles de Saintes et Rochefort et qui a bien connu Rosalie. Ce livre est très intéressant qu'on connaisse ou pas les lieux cités. Il raconte une époque, des lieux et un aspect de la guerre d'Algérie tout cela au travers des yeux d'adolescents qui deviennent vite adultes au regard de leur parcours.