Chaque année passée au lycée comme élève, j'eus un "meilleur ami", celui qu'on raccompagne chez lui et qui vous raccompagne à son tour, dans une succession d'allers et retours, comme si on ne devait jamais se quitter, et pourtant, on se quitte l'année suivante.
[...] Ces amitiés d'une année se nouaient et se dénouaient pour ainsi dire toutes seules, aussi soudaines et imprévisibles dans leur naissance que dans leur effacement.