Les Cathares, qui ont laissé une trace de lumière incandescente dans leur siècle et pour la suite des temps, avaient appris le sublime secret. Celui d’Hermès et de Zoroastre, celui de Platon et de Manès. Celui du Christ, le maître des maîtres. Et, sur les pas de ceux-là, le secret de la petite Esclarmonde, infirme et martyre, qui le 16 mars 1244, paracheva sa quête.
Le dernier bûcher a été bien impuissant à détruire la relation entre la Terre et la Gnose. La nature double de l’Homme fait que la belle endormie attend et appelle subtilement le prince qui l’éveillera. L’humanité porte en elle le besoin de la quête ; un infime pourcentage d’humains iront jusqu’au sublime secret. Un seul y aurait-il accédé, le monde serait sauvé.