Si Alexandre prête au Héros le pouvoir de conquérir le monde, Aristote prête au Savant le pouvoir de le contenir. Ainsi, le Savant n’est plus qu’un Sage dégénéré ; le Héros, un génie sans démesure. Prisonniers de la flèche causale et entropique, l’un et l’autre n’entendent plus assumer la Durée, mais susciter l’avenir. Egalement consommateurs, l’un et l’autre se passent des dieux, dont ils achèvent la ruine.