Le grand public pense qu'il est facile de faire une bonne photo si l'on en fait huit cents d'affilée. Or cela n'a rien à voir... le photographe déclenche pour se rassurer, pour peaufiner. De même qu'un écrivain fait dix ou vingt brouillons pour trouver le mot juste. Mais on peut ré-écrire deux cent fois ses phrases ou faire deux mille dessins sans pour autant atteindre le niveau de Flaubert, Rembrandt ou Bacon.